Cette classe de médicaments, les agonistes de la dopamine (ou agonistes dopaminergiques) (1), inclut notamment le pramipexole (Sifrol ou Mirapex) et le ropinirole (Requip).
J. Michael Bostwick et ses collègues de la Clinique Mayo ont analysé les dossiers médicaux de 267 personnes atteintes de la maladie. Parmi celles-ci, 66 prenaient des médicaments agonistes dopaminergiques; 38 les prenaient aux doses thérapeutiques recommandées et 28 à des doses inférieures.
Sur les 38 personnes prenant les doses thérapeutiques, 7 présentaient des comportements de jeu compulsif et d'hypersexualité. Aucune autre personne atteinte de la maladie n'a développé ces troubles, incluant les 28 personnes qui prenaient les médicaments en doses inférieures aux doses thérapeutiques recommandées. Aucune des 178 personnes traitées avec les médicaments courants pour la maladie tels que le carbidopa/levodopa - ou L-Dopa (Sinemet) n'a développé ces troubles.
"Il est très important que les médecins prescrivant les médicaments agonistes de la dopamine informent les patients ainsi que leurs familles des effets secondaires potentiels. La survenue de ces effets peut être insidieuse et passer inaperçue jusqu'à ce que les problèmes sérieux se développent", commente J. Eric Ahlskog de la Clinique Mayo.
(1) Les agonistes dopaminergiques stimulent les récepteurs dopaminergiques. Ces médicaments imitent l'action de la dopamine. Cette dernière est un neurotransmetteur qui intervient dans des processus qui contrôlent le mouvement, les réactions émotionnelles et le plaisir.
Psychomédia avec source:
Science Daily