La diminution de dopamine qui en résulte est à l'origine des symptômes, notamment moteurs, de la maladie (tremblements, raideurs et mouvements ralentis).
Étienne Hirsch et son équipe ont constaté dans un premier temps que les souris chez lesquelles la maladie de Parkinson avait été provoquée chimiquement, les transporteurs DMT1 étaient doublés en 1 ou 2 jours. Ce qui conduisait à un excès de fer dans les cellules nerveuses et à leur mort au bout de 5 jours.
Les chercheurs ont ensuite altéré l'activité des transporteurs DMT1 chez un autre groupe de souris malades. Ces souris étaient 2 fois moins atteintes par la maladie que les autres, ce qui indique que l'inhibition des transporteurs DMT1 protège de la maladie.
L'observation de cerveaux de personnes atteintes de cette maladie et décédées montre que les neurones qui dégénèrent renferment une concentration très importante de fer par rapport à la normale, notent les chercheurs.
Le fer est "indispensable au bon fonctionnement de l'organisme" mais son excès détruit notamment les lipides et les protéines et entraîne la mort cellulaire.
Limiter l'excès de fer dans les neurones dopaminergiques pourrait protéger contre la maladie de Parkinson, concluent-ils.
La maladie de Parkinson représente la seconde affection neurodégénérative après la maladie d'Alzheimer en France.
Psychomédia avec source : Inserm.
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