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Des analgésiques opioïdes faibles sont :
- le tramadol (Topalgic, Ixprim, Contramal…) ;
- la codéine (Codoliprane, Dafalgan codéiné...) ;
- la poudre d’opium ;
- la dihydrocodéine.
-
Des analgésiques opioïdes forts sont :
- la morphine ;
- la buprénorphine (30 fois plus puissant que la morphine) ;
- le fentanyl (100 fois plus puissant) ;
- l'hydromorphone ;
- la nalbuphine (2 fois plus puissant) ;
- l'oxycodone (OxyContin) ;
- la péthidine (Demerol).
Les médicaments opioïdes ont trois répercussions indésirables, résume le Pr Yves DeKoninck de l'Université Laval :
-
une tolérance qui fait «
qu’il faut continuellement augmenter la dose pour obtenir un même effet contre la douleur
» ; -
le traitement prolongé «
provoque paradoxalement une augmentation de la sensibilité à la douleur qui, dans les cas extrêmes, fait en sorte qu’un effleurement déclenche des souffrances atroces
» ; -
un «
phénomène de sevrage dont les effets sont parfois pires que le problème initial pour lequel le médicament a été prescrit
».
Les opioïdes sur ordonnance peuvent être aussi dangereux que les opioïdes illégaux tels que l'héroïne, souligne Santé Canada.