Les adolescentes, désirant acquérir un bronzage considéré comme socialement désirable, sont particulièrement sujettes à s'exposer de façon excessive aux risques des lits de bonzage.
Le nombre de cancers de la peau au Canada est passé de 3000 en 1985 à 33 000 l'an dernier, une hausse de 975 %. Les victimes sont aussi de plus en plus jeunes.
Les salons de bronzage sont malheureusement très populaires chez les adolescentes qui les fréquentent à la sortie des classes. Québec n'a pas l'intention de suivre la recommandation de l'OMS d'interdire l'accès aux salons de bronzage aux moins de 18 ans. Le gouvernement dit miser sur l'éducation, mais il ne lance aucune campagne de sensibilisation.
À l’heure actuelle, seuls quelques pays disposent de réglementations efficaces sur les lits de bronzage ou sur leur utilisation. La Belgique, la France et la Suède ont une législation limitant la proportion maximum d’UVB (constituant le plus dangereux du rayonnement UV) émis à 1,5 % (soit une intensité analogue à celle des UV cancérogènes émis par le soleil).
En France, la réglementation interdit l'utilisation de lits de bronzage aux mineurs de moins de 18 ans et interdit toute allégation faisant état d’effets bénéfiques pour la santé.
Parmi les conséquences principales d’une exposition excessive aux UV, on peut citer les cancers cutanés, les lésions oculaires et le vieillissement prématuré de la peau.
L'OMS rappelle également de protéger sa peau lorsque l'on doit rester au soleil.
Les produits autobronzants (crèmes, spray) sont, selon des spécialiste, la façon la plus sécuritaire d'avoir un teint bronzé.
Sources:
Radio-Canada
OMS
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