Certains environnements de jeu sont plus bénéfiques que d'autres pour réduire la sévérité des symptômes chez les enfants ayant un diagnostic de trouble déficit de l'attention et/ou hyperactivité (TDAH).
Les enfants qui jouent régulièrement dans des espaces verts ont des symptômes de TDAH moins sévères que ceux qui jouent à l'intérieur ou dans des environnements extérieurs construits, selon une étude publiée dans la revue Applied Psychology: Health and Well-Being.
Frances (Ming) Kuo et de Andrea Faber Taylor de l'Université d'Illinois ont mené cette étude avec 400 enfants ayant reçu un diagnostic de TDAH.
Moins de symptômes étaient rapportés par les parents des enfants qui avaient l'occasion de jouer quotidiennement, ou plusieurs fois par semaine, dans une cour, un parc ou un terrain de jeu comportant des éléments naturels tels que du gazon et des arbres. Ce lien entre environnement de jeu naturel et sévérité des symptômes demeurait présent même en tenant compte dans l’analyse du facteur socio-économique.
Cette étude en elle-même, précisent les chercheuses, ne prouve pas que le temps de jeu dans des espaces verts réduit la sévérité des symptômes. Mais, à la lumière de toutes les études précédentes montrant une relation de cause à effet entre l'exposition à la nature (voir liens plus bas, par exemples) et une amélioration de la concentration et du contrôle des impulsions, il est raisonnable de supposer que c'est également vrai dans la présente situation, estiment-elles.