petit garçon de 4 ans qui veut être une fille

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petit garçon de 4 ans qui veut être une fille

#0 Posté le par DCF__1110
bonjour j'ai un petit garçon de 4 ans qui veut être une fille. Au début il voulait des barbyes alors je lui en ai acheter je me suis dit que moi je jouais bien au auto quand j'étais enfant mais la il a commencer a mettre les robes de sa petite voisine. Je ne savais pas comme réagir et quoi faire je me suis mise a rire et il était choquer après moi et il l'a enlever et 15 min plus tard il ma demander de ne pas rire et a remis la robe je l'ai laisser faire. Je lui ai donc demander pourquoi il voulait être une fille et il m'a dit qu'il voulait pas être un monsieur méchant mais il a jamais été avec un homme violant malgré que je ne suis pu avec son père et que son père ne vient pas le voir et ne l'appelle pas. Alors j'aimerais bien avoir des conseilles et si possible d'un spécialiste. Ses la première fois que je viens sur ce site.

Messages récents

L'absence du père

#33 Posté le par DCF__6525

Il est de bon ton de nos jours de banaliser l'importance de la présence du père dans le développement psychologique de l'enfant. Réaffirmer ce droit le plus élémentaire pour l'enfant paraît aux yeux de certains de la dramatisation...

Ce n'est pas d'une quelconque figure masculine, présente de temps à autre, que l'enfant a besoin mais d'un Père( et bien sûr d'une Mère) constamment présent pour répondre aux besoins de l'enfant.

Il est dommage, très dommage, qu'on place le droit des parents à leur vie amoureuse comme plus important que le droit de l'enfant d'avoir des parents dignes de ce nom.

Enfin, je terminerai mon commentaire par cette courte pensée :

"Posséder un piano ne fait pas de vous un pianiste pas plus que d'avoir un enfant fait de vous un parent!"

finalement

#32 Posté le par DCF__6391

Je n'ai pas eu le courage de lire toute la discussion qui a suivi ta demande de conseil car tout cela me semblait bien effrayant et démesuré.
Même s'il ne faut pas ignorer la situation, il ne faut pas non plus dramatiser. Ton questionnement montre que tu est attentive et que tu t'interroge sur le comportement de ton enfant. C'est une bonne chose, très importante.
Ensuite, l'idée générale de disposer d'un modèle masculin paraît perspicace. Pas la peine de se culpabiliser de ne pas avoir de père pour son enfant. Il ne faut quand même pas s'engager avec le premier venu sous prétexte que son enfant a besoin d'un père. Il faut quand même savoir qu'un modèle masculin se trouve aussi dans l'entourage et n'est pas forcément liè à une relation amoureuse.
Ici, soyons prudent. Quelqu'un en a déjà parlé:que se passe-t-il dans l'entourage de ton gamin qui lui fasse dire qu'il y a des hommes méchants. Discute avec lui. Pose lui des questions sans faire de commentaires, sans poser de jugements sur ce qu'il te dit. Cela lui permettra de parler sans craindre de te décevoir, de se faire gronder ou autre. On n'imagine parfois pas tout ce que les enfants construisent dans leur tête. Il a peut-être rencontrer un méchant monsieur. Il a peut-être besoin de savoir que tous les hommes ne sont pas méchants, qu'il y en a à qui il vaut mieux ne pas ressembler et là, il a raison, mais qu'il est un garçon et qu'il pourrait ressembler à ... (qui admire-t-il?)....

J'aurais encore plein de chose à dire mais je ne connais pas le fonctionnement de site et ton message date d'il y a plusieurs mois. Ce message sera-t-il affiché? Vas-tu le recevoir directement?

C'est aussi ce que je pense...

#31 Posté le par DCF__3841

Cher Morris,

Quelques mots pour te dire que j'adhère totalement à ta vision de l'identité. Il semble que les symboles (talons hauts, robe, muscles exacerbés, etc.) ne sont que des repères extérieurs auquels les gens s'identifient lorsque leur «moi» est trop faible. Ainsi, une femme qui se sent plus femme lorsqu'elle se «décore» de tous ces trucs, n'est pas aussi femme que celle qui n'en a pas besoin pour se vivre femme. Lorsque notre sentiment d'appartenance à un genre dépend de notre apparence extérieure, c'est signe qu'il y a pas mal de travail à faire sur notre personnalité.

Et puis, comme tu dis, les deux pôles sont présents et notre position fluctue constamment. Alors, s'identifier catégoriquement à l'un de ces pôles dénote un manque manifeste d'intériorisation...

Amitiés,

Ghy

petit garcon

#30 Posté le par DCF__4737
Bonjour Claudie, je ne sais pas si tu recevras ce message, car moi aussi c'est la premiere fois que je participe a un forum. Je suis prof depuis 20 ans(maternelle) et présentement je travaille dans une garderie avec des enfants de 4 ans voila pour quoi ton sujet m'intéresse.Je serais curieuse de savoir ce que représente dans la tete de ton fils un monsieur méchant... peut etre est il influencer par des paroles, des livres d'histoires ou des émissions de télé...Je me demande aussi comment sont ses rapports avec les hommes?Comment trouve t-il son grand pere, ses oncles , tes amis?
A- t'il déja eu des mauvaises expériences avec un gardien , un parent?Fais lui confiance et discute avec lui. Les dessins que font les enfants sont aussi très révélateur.. demande lui de te dessiner pourquoi il ne veux pas etre un monsieur méchant, qu'est que ca fait un monsieur méchant et soit attentive a ses réponses.

Prendre conscience véritablement de sa condition

#29 Posté le par DCF__6525

Je suis d'accord avec vous pour dire qu'on devrait aimer les enfants pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'on aimerait qu'il soient.

Cependant, il ne faut jamais perdre de vue que l'identité d'un individu ne repose que pour une part sur son héritage biologique et génétique, les facteurs environnementaux étant l'autre partie de l'identité. En fait, l'identité repose sur une interaction très étroite entre les facteurs biologiques d'une part et les facteurs environnementaux d'autre part.

L'absence d'un père dans le développement psycho-affectif d'un jeune garçon ne peut qu'avoir des conséquences défavorables dont on mesure mal souvent mal l'ampleur. Sont inclus parmi les pères absents tous ceux qui sont là physiquement et qu'on dit normaux parce qu'ils gagnent leur vie respectablement, tous ceux qui, sans maltraiter leurs enfants, en sont pas moins détachés sur le plan affectif, émotif, intellectuel et spirituel donc absents.

Beaucoup font l'erreur de sous-estimer ces facteurs environnementaux, préférant remettre sur le compte de leur identité biologique leur carences psycho-affectives. Après tout, prendre conscience véritablement de sa condition, c'est un peu rentrer en contact avec son angoisse refoulée, la bête noire que tout le monde fuit en adoptant des comportements stéréotypés; y compris les comportements que la société considère marginaux et qui n'en demeurent pas moins stéréotypés, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense!

Sur l'identité...

#28 Posté le par DCF__6525

Voyez comme vos messages frisent l'insulte...

Sitôt qu'on émet un point de vue différent du vôtre sur la question de l'identité, vous seuls comprenez et tous les autres, pour peu qu'ils osent réfléchir sur la question sont méprisés. Vous ai-je traité de malades mentaux? Non, je n'ai fait qu'émettre mon opinion sur le thème de l'identité.
Je prétends seulement que vous êtes victime d'une vision trop étroite de l'identité d'une personne.

Morris, tout ce qu'il a essayé d'expliquer, c'est que le masculin et le féminin cohabitent tous les deux chez un même individu et que c'est une erreur que de vouloir s'identifier à un pôle et nier l'autre pôle, au risque de tomber dans la carricature.

Prenez l'exemple d'un artiste qui vient tout juste de terminer une création. Jamais, à ce moment il ne se sent aussi femme, parce qu'il vient de créer, de mettre au monde quelque chose. Cette homme, cette femme vit à ce moment-là le Féminin! Et pourtant, il ou elle sait que ce sentiment n'est pas directement lié à ses seins, ses talons hauts pour une femme, et certainement pas à ses muscles, son pénis ou son cigare, s'il est un homme.

Prenez l'exemple d'une femme qui vient de se hisser présidente d'une compagnie. Si elle veut se maintenir à son poste, elle devra faire appel à son sens de l'organisation, un qualité toute masculine. Pourtant, même dans son pôle masculin, cette femme n'en sera pas moins femme, même en décidant de s'habiller en homme et, fumer la pipe au travail si bon lui semble ou même se faire poser un pénis. Et elle pourra, selon son désir, revêtir robe et talons hauts en arrivant chez elle si le coeur lui en dit.

A l'inverse, croyez-vous qu'un homme musclé est davantage masculin parce qu'il a une physionomie parfaitement masculine? Permettez-moi d'en douter!

On le voit, le Masculin et le Féminin sont des qualités qui ne sont pas liés intrinsèquement au sexe de la personne, mais un sentiment qui peut varier selon les circonstances...

Alors, c'est ce qui me permet de penser - est-ce permis? - que les transexuel(le)s ne deviendront jamais l'homme ou la femme qu'ils souhaiterait mais une pure imitation...

C'est parce j'ai eu de sérieux problèmes d'identité que j'arrive à en parler de la sorte aujourd'hui et non parce je me prends pour un psy ou savant à lunettes.

Une chose que j'ai apprise, c'est que l'homme se trompe souvent, très souvent, mais pas la nature. La nature est ce qu'elle est dans son essence.Point à la ligne. Notre façon de la percevoir est, quand à elle, souvent inexacte! Comprendre pourquoi nous avons telle ou telle réaction négative à l'égard de ce nous sommes, comprendre et dépasser nos conceptions étroite, voilà le travail de toute une vie.

Mais il faut d'abord commencer par admettre son humilité. Admettre que nous pouvons faire fausse route...Pour vivre le mieux possible en harmonie avec sa nature dans ce qu'elle est a d'ambivalent...

Je termine ce message en vous remerciant car mon dialogue avec vous deux m'aura permis d'appronfondir un peu plus ma réflexion sur l'identité...

laisse tomber

#27 Posté le par DCF__7894
hello a toi Michele Anne .. je crois que ca sert a rien parce que Moris crois tout connaitre au niveau psy .. il a pas compris que c'est pas le fait de mettre des talons haut ou un cigare comme il dit qui fait qu'on sait etre une f ou un h. Ni meme une histoire de chromosomes .. mais je crois que les gens ne sont pas encore prets a accepter certaines choses.
que veux tu nous sommes des malades mentaux pour eux .. Bonjour je m'appelle Moris et je connais tout a la vie.
Si tu veux discuter Michele Anne mon mail c'est
⋯@⋯.com
peut etre a bientot

Le complexe d'OEdipe

#26 Posté le par DCF__6525
Voilà pourquoi le rôle du père et celui de la mère sont si cruciaux dans le développement de l'identité de l'enfant. Un complexe d'EOdipe mal vécu parce que l'un des parents n'a pu assumer convenablement son rôle (cela étant dit sans blâme) ne peut qu'occasionner des troubles d'identité chez l'enfant...

Certitudes

#25 Posté le par DCF__6392
Salut Morris,
J'ai déjà dit que l'identité était de construction sociale et culturelle pour la plus grande part.
Mais tu me fais rire avec tes certitudes issues de la présence "fondamentale" de ta paire de chromosomes préférée: ça ne suffit pas, Morris, ça n'est pas déterminant. On voit bien que tu n'as aucune idée de ce que peut être le "sentiment intérieur" de l'identité; ça prouve que tu l'as toi-même bien intégré, et tant mieux pour toi: mais ne va pas dire que c'est une question d'acceptation et qu'on est libre sur ce point.

Suite-Réflexion personnelle sur l'identité

#24 Posté le par DCF__6525

La philosophie orientale a mieux compris les concepts de pôle masculin et pôle féminin qui animent chaque être que ne le comprend la philosophie occidentale en général.

Le masculin et le féminin, au-delà des différences biologiques de chacun, ne sont que des archétypes dont l'un incarne le don et l'autre la réception.Chaque homme et chaque femme doit constamment équilibrer ces deux forces présentes en lui-même ou en elle-même. En dépit des lieux communs autour de l'identité, rien n'est jamais définitivement acquis dans ce domaine. Et je le répète, ce ne sont ni les souliers hauts, ni les cigares qui font la différence. Tout cela, ce ne sont que des conceptions culturelles du masculin et du féminin. Des stéréotypes. Des carricatures. Rien d'autre... ni quoi que ce soit de péjoratif!

Vouloir ressembler à une femme, se comporter comme une femme, vouloir ressembler à un homme, se comporter comme un homme, au delà des exigences biologiques des uns et des autres, ce n'est ni être un homme ni être un femme, c'est se conformer exclusivement à des impératifs sociaux et à des stéréotypes sexuels.

Chercher à équilibrer ces archétypes(par opposition aux stéréotypes) au sein de soi-même, dans le respect de sa nature biologique, c'est une autre façon de vivre son "identité", une recherche spirituelle jamais achevée.

Il reste une chose qui me semble être fondamentale et que personne ne pourra jamais changer, en dépit de toutes les prouesses médico-esthétiques : c'est la vingt-troisième paires de chromosomes, différentes chez l'homme et la femme. Sur ce point-là, la nature n'a pas fait d'erreur! Nul trahison possible. Libre à chacun de l'accepter ou pas!

"L'essentiel est invisible" (St-Exupéry)