La vitamine B9, également appelée acide folique (qui vient du mot latin folium, feuille), a été isolée puis synthétisée dès 1945. L’organisme ne sait pas la produire, elle doit donc être apportée par l’alimentation.
La vitamine B9 participerait au bon fonctionnement du cerveau. Elle intervient en effet dans la synthèse de plusieurs neurotransmetteurs, les substances chimiques qui permettent aux cellules nerveuses de transmettre leur message. Ainsi, la mémoire et d’autres fonctions cognitives seraient de meilleure qualité avec un apport en vitamine B9 satisfaisant. Chez les personnes âgées, les apports en acide folique sont d’ailleurs généralement faibles.
(..) Katherine L. Tucker et ses collègues du Centre de recherche en nutrition humaine de l’université de Tufts (Maine) ont étudié pendant trois ans le rapport entre l’apport alimentaire en vitamines B et les capacités cérébrales de 321 hommes âgés de 50 à 85 ans. (...) Il s’avère que les hommes qui consomment le plus d’acide folique sont ceux qui ont montré le déclin cérébral le plus faible. Les effets se font sentir plus particulièrement sur la fluidité verbale.
Psychomédia avec source : Le Nouvel Observateur.
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