Non rémunéré, ce congé est d’une durée de 3 mois, renouvelable dans la limite d’1 an sur l’ensemble de la carrière. Il ne peut pas être refusé par l’employeur pour les salariés qui ont 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise.
Pour bénéficier de ce congé, les salariés doivent adresser à leur employeur une lettre recommandée
Le délai est ramené à quinze jours en cas d'urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l'état de santé de la personne aidée.
Les demandeurs doivent prouver leur lien de parenté avec la personne aidée et doivent apporter la preuve de sa dépendance (décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie ou justification d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80%).
Les bénéficiaires de ce congé continuent à acquérir des droits à la retraite via l’assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF).
Il ont la garantie de retrouver leur emploi ou un emploi équivalent dans leur entreprise au terme du congé.
Les personnes non salariées bénéficient aussi des avantages liés à ce congé, constitution des droits à la retraite et couverture par l'assurance-maladie.
Le ministère de la santé et des solidarités a mis en ligne un guide de l’aidant familial où sont regroupées des informations pratiques et des conseils sur les droits de l’aidant et de son proche dépendant.
L'Unaf (Union nationale des associations familiales) se dit satisfaite de la création de ce congé qui pourrait intéresser 15.000 personnes dans un premier temps Cependant, d'autres réactions, venant par exemple de l'Ufal (familles laïques) ou de la CGT, évoquaient le risque de désengagement de l'Etat dans l'aide aux personnes dépendantes.
Le principe d'un tel congé, non rémunéré mais avec maintien des droits à la retraite, avait été institué par la Conférence de la famille 2006 consacrée aux "aidants familiaux".
Sources:
LCI.fr
Service-Public.fr
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