L'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ont publié, en 2010, des documents d'information sur les punaises de lit précisant les mesures à prendre pour la prévention et le traitement d'une infestation de punaise de lit.
L'Agence recommande, entre autres moyens de prévention, de placer les matelas et les sommiers dans une housse anti-acariens adaptée pour les punaises.
Lorsque la présence de punaises est détectée, l'agence recommande fortement de faire appel à un exterminateur qualifié pour s’assurer que le dépistage soit bien fait et que les diverses méthodes de contrôle (incluant l’utilisation des insecticides à certains endroits) soient adéquates et faites selon les normes.
Lorsqu'un locataire détecte la présence de punaises, il doit en aviser rapidement le propriétaire qui doit faire appel à un exterminateur pour procéder à l'élimination complète des punaises. Plusieurs mesures doivent aussi être prises par le locataire lors de la démarche d’extermination. Ces mesures sont décrites dans le dépliant Épinglons la punaise.
L'agence précise de ne pas utiliser d’insecticides vendus dans les commerces. Ceux-ci nuisent au travail d’un exterminateur et peuvent être dangereux pour la santé, particulièrement celle des enfants.
L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a, de son côté, publié en janvier 2010, dans son Bulletin d'information en santé environnementale, un article intitulé Les punaises de lit, retour vers le futur qui précise les mesures à prendre pour prévenir et traiter une infestation.
Il y est notamment précisé que les matelas infestés (ainsi que les sommiers et le cadre du lit) qui n’ont aucun signe de déchirure devraient être traités avec de la vapeur chaude et non pas avec des insecticides. Le traitement par vapeur d’eau est plus onéreux (nécessite plus de temps de main d’œuvre), mais il est plus sécuritaire et plus efficace car la vapeur tue les œufs, contrairement à la majorité des insecticides.
Bien qu'aucune étude portant sur l’impact d’une infestation par les punaises sur la santé mentale ou sur la qualité du sommeil n'ait été portée à la connaissance des auteurs de l'INSPQ, "selon les témoignages des intervenants sur le terrain, des attaques répétées de punaises pourraient entraîner de la fatigue, de la détresse, de la honte, de l’anxiété, de l’isolement social et de la stigmatisation. Toujours selon ces témoignages, chez les personnes souffrant de troubles cognitifs ou de santé mentale, une infestation aux punaises de lit coïncide souvent avec une désorganisation psychologique".
Afin d'éviter d'être trop affecté mentalement, il vaut la peine d'agir avec célérité en prenant tout de suite les bons moyens.
Psychomédia
Tous droits réservés