Le ministre avait pourtant promis que le gouvernement respecterait la volonté de la population, rappelle Marc Fafard, porte-parole de l'Association Sept-Îles sans uranium.
Une vingtaine de médecins du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Sept-Îles envisagent toujours de quitter la région si une mine voit le jour.
Isabelle Gingras, l'une d'eux, déplore que le ministre n'ait pas attendu les recommandations du comité consultatif de la santé publique qui évalue les conséquences d'une mine d'uranium dans le secteur. « C'est un mépris de ce comité », souligne-t-elle. Ce comité avait été créé en décembre dernier à l'issu d'une rencontre des médecins démissionnaires avec le directeur national de la santé publique, le Dr Alain Poirer.
En janvier 2009, une résolution du conseil municipal de la Ville de Sept-Iles demandait au gouvernement l’établissement sans délai d’un moratoire permanent sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium au Québec. La Ville se joignait ainsi au regroupement des médecins, à la Corporation de Protection de l’Environnement de Sept-Îles Inc. et au Conseil régional de l’environnement de la Côte-Nord qui demandaient un moratoire dans la région. La Conférence régionale des élus (CRE) de la Côte-Nord a aussi donné son appui en décembre dernier aux revendications de Sept-Îles sans uranium.
Psychomédia avec source:
Radio-Canada