Netta Weinstein et Andrew Przybylski, chercheurs en psychologie évolutionniste de l'Université de Rochester, ont mené 4 expériences avec 370 personnes à qui ils présentaient des images sur ordinateur d'environnements naturels, tels que des paysages et des lacs, et des environnements construits par l'homme tels que des édifices et des routes.
Dans les 4 études, les personnes exposées aux photos de nature accordaient davantage d'importance aux valeurs relationnelles et communautaires qu'après avoir observé des environnements construits par l'homme. Plus elles étaient engagées dans l'observation des environnements naturels présentés, plus elles valorisaient la communauté et la proximité avec les autres. Plus elles observaient attentivement les constructions humaines, plus elles valorisaient la célébrité et la richesse.
La nature peut influencer les gens en les aidant à se connecter sur leur "soi authentique", suggèrent les auteurs. Pour les humains, le soi authentique serait intrinsèquement orienté vers la communauté, dit Przybylski, parce qu'ils ont évolué dans des sociétés de chasse et de cueillette qui dépendaient de la mutualité pour la survie.
La richesse et la complexité des environnements naturels pourraient aussi encourager la relaxation et l'introspection alors que l'absence de structures construites par l'homme pourrait fournir un havre à l'abri des pressions de la société.
"Nous sommes influencés par l'environnement de façons dont nous ne sommes pas conscients", dit Weinstein. "Plus vous appréciez la nature, plus vous en bénéficiez".
Psychomédia avec source: Los Angeles Times
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