En 1996, 31.5% des personnes prenant des antidépresseurs suivaient aussi une psychothérapie comparativement à 19.8% en 2005.
Les auteurs, Mark Olfson de l'Université Columbia (New York) et Steven C. Marcus de l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie, disent craindre que les médicaments soient parfois prescrits de façon désinvolte. Ils déplorent que la prise d'antidépresseurs soit, proportionnellement, moins souvent accompagnée d'une psychothérapie car, mentionnent-ils, les recherches indiquent une plus grande efficacité d'une combinaison de ces deux traitements dans le cas de dépression légères et modérées.
Cette augmentation de la consommation peut être partiellement attribuable à l'augmentation des diagnostics de dépression majeure, indiquent les auteurs. Deux études montrent que ceux-ci ont augmenté de 1992 à 2002, passant de 3.3% à 7.1% de la population.
Par ailleurs, les directives cliniques supportent l'usage des antidépresseurs pour d'autres affections que la dépression, telles que les troubles anxieux.
Ces résultats soulignent la nécessité pour les médecins qui ne sont pas psychiatres et qui prescrivent ces médicaments d'être formés à diagnostiquer et gérer la dépression de sorte que les patient reçoivent le traitement le plus efficace, selon Mark Olfson.
En 2007, une étude des Centers for Disease Control and Prevention montraient que les antidépresseurs étaient les médicaments les plus prescrits aux États-Unis.
Psychomédia avec sources:
WebMD
New York Times