La "tanorexie", ou addiction au bronzage, serait très fréquente chez les jeunes selon une récente recherche publiée dans l'American Journal of Health Behavior. Plus de 25% des étudiants universitaires participant à cette recherche rapportaient des symptômes de dépendance au bronzage dont certains étaient similaires à ceux présentés par les personnes dépendantes à l'alcool ou aux drogues.
Carolyn Heckman et ses collègues ont recruté 400 participants. Un questionnaire évaluait la
tolérance au bronzage (le besoin de se faire bronzer de plus en plus fréquemment), le sevrage
(inconfort après une certaine période sans bronzage) et la difficulté de contrôler le
comportement malgré la conscience des impacts négatifs tels que les taches de rousseur, les rides, les lésions pré-cancéreuses...
27% des personnes interrogées pouvaient être considérées comme dépendantes au bronzage et
40% avaient déjà utilisé les cabines de bronzage. La moyenne d'âge pour la première visite à
un salon de bronzage était de 17 ans.
La dépendance au bronzage pourrait, selon certaines recherches, avoir des bases biologiques similaires aux autres addictions telles que la production d'endorphines associée au "high" des coureurs.
La recherche montre aussi que les étudiants qui présentaient une dépendance au bronzage avaient davantage tendance à être très minces et à fumer la cigarette.
Les cancers de la peau représentent plus de la moitié des cancers aux États-Unis. Les produits autobronzants représentent, selon des spécialistes, la façon la plus sécuritaire d'avoir un teint bronzé.