Un sondage mené par l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) révèle que 60% des Québécoises ont tenté de perdre du poids en 2008 et que 17% (504) d'entre elles l'ont fait à l'aide de produits, services ou moyens amaigrissants (PSMA) commercialisés.
Dans 72% des cas les utilisatrices étaient en couple et plus du 3/4 d'entre elles avaient au moins un enfant. Plus de la moitié avaient un emploi à temps plein et le niveau de scolarité n'était pas en lien avec l'usage de PSMA. Les utilisatrices étaient de tous âges, 20,7% d'entre elles notamment ayant entre 55 et 65 ans.
Le sondage révèle également que 38% des femmes ayant eu recours aux PSMA, pour maigrir ou contrôler leur poids, avaient un poids normal selon leur Indice de masse corporelle (IMC). Malgré cela, ces dernières souhaitaient perdre en moyenne 4 kilos (9 livres).
Le modèle de beauté et de minceur si fortement véhiculé, rappelle Mme Dansereau-Trahan citant l'organisme ÉquiLibre, "correspond à moins de 5% des femmes dans la population et, bien souvent, les images diffusées par l'industrie de la mode sont retouchées et ne reflètent donc pas la réalité".
L'ASPQ invite à être vigilant face aux promesses de l'industrie de l'amaigrissement. Elle souligne notamment que les législations actuelles au Canada ne peuvent garantir l'innocuité des produits retrouvés en vente libre sur Internet puisque ces produits peuvent provenir d'un peu partout dans le monde. L'association rappelle enfin que pour maintenir son poids ou maigrir, il importe davantage d'adopter graduellement de saines habitudes de vie et, parallèlement, d'accepter son corps.
Psychomédia avec source:
CNW Telbec, Communiqué de l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)