la peur de rater quelque chose et le besoin irrépressible d'être constamment en relation avec les autres, d'être au courant des dernières actualités, d'être joignables à tout moment" (FOMO pour "Fear Of Missing Out"), atteint une dimension absolument déraisonnable lorsqu'il amène à vérifier qui a téléphoné, lire ses messages ou répondre à ses messages au volant.
Une grande proportion des conducteurs de 35 ans et moins lisent ou écrivent des messages au volant, montre un sondage TNS-Sofrès pour la Sécurité routière qui lance une campagne contre les dangers du smartphone au volant baptisée Au volant, quand vous regardez votre smartphone, qui regarde la route?.
Près de 2 conducteurs sur 3 de moins de 35 ans (61 %) lisent des messages en conduisant et un tiers (32 %) en écrivent. 38 % de l'ensemble des conducteurs disent avoir le réflexe de regarder leurs smartphone lorsqu'ils reçoivent une notification de texto (7 % le regardent automatiquement, 12 % la plupart du temps, et 19 % parfois).
15 % de l'ensemble des conducteurs se sont "déjà fait une frayeur" en consultant leur smartphone tout en roulant, ce qui est arrivé à près de 3 sur 10 (28 %) chez les moins de 35 ans.
Ecrire un texto au volant multiplie par 23 le risque d'accident, indique la Sécurité routière : le conducteur doit détourner les yeux pendant en moyenne 5 secondes. Près d'un accident corporel sur 10 est lié à l'utilisation d'un téléphone portable en conduisant.
La Sécurité routière mentionne six stratégies efficaces pour éviter d'utiliser son smartphone au volant. La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a également développé l'application mobile gratuite Mode conduite qui bloque les appels et les textos entrants et qui permet différents choix de réponses automatiques.
Psychomédia avec source: Sécurité routière.
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