Le cannabis au volant est détectable, avertit la Société de l'assurance automobile du Québec dans sa nouvelle campagne de sensibilisation aux dangers de la conduite avec les facultés affaiblies.
Les sanctions prévues pour la conduite avec facultés affaiblies par les drogues sont les mêmes que pour la conduite avec un taux d’alcool supérieur à 0,08.
44 % des conducteurs décédés au Québec de 2007 à 2011 avaient de l'alcool dans le sang; et 30% (de 2006 à 2010), des drogues licites ou illicites.
Pour ce qui est de l'alcool, il n'est pas nécessaire que l'alcoolémie atteigne 80 mg par 100 ml de sang pour avoir les facultés affaiblies, souligne la campagne. Même une faible consommation peut affecter la capacité de conduire.
Certains médicaments peuvent aussi affaiblir la capacité de conduire. Toute combinaison d'alcool, de drogues ou de médicaments affaiblit encore davantage les capacités.
Les policiers, explique la SAAQ, peuvent évaluer la capacité de conduire d'une personne qui a consommé de la drogue en lui faisant passer des épreuves de coordination des mouvements sur le bord de la route. Il existe trois épreuves de coordination :
- Test du mouvement des yeux (suivre un crayon)
- Test de la démarche (marcher et se retourner)
- Test de l’équilibre (se tenir sur un pied)
Ces tests peuvent suffire à mettre un conducteur en état d’arrestation.
Une fois au poste, des policiers font passer des tests plus poussés (prise de la tension artérielle, de la température, du pouls ; examen de la dilatation de la pupille ; examen de la bouche ; test d’urine, etc.) afin de confirmer que les facultés du conducteur sont effectivement affaiblies par la drogue et s'il y a lieu de porter des accusations criminelles, indique la SAAQ.
Psychomédia avec source: SAAQ (communiqué).
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