Un apport adéquat en vitamine B9 (acide folique) au début de la grossesse diminue le risque d'autisme, selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Ce qui confirme le rôle essentiel connu depuis longtemps de la vitamine pour le développement neurologique du foetus.
Une étude publiée il y a quelques semaines dans la revue Epidemiology montrait aussi que le risque d'autisme est deux fois plus élevé chez les femmes qui ne prennent pas de vitamine B9 au début de la grossesse.
Rebecca J. Schmidt et Irva Hertz-Picciotto de l'Institut MIND (Université de Californie à Davis) ont, avec leurs collègues, interrogé 429 mères d'enfants de 2 à 5 ans atteints d'un trouble du spectre autistique (TSA), ou trouble envahissant du développement, et 278 mères d’enfants présentant un développement normal.
Ces dernières avaient eu des apports plus importants d'acide folique, au moyen de l'alimentation ou de compléments, durant les trois premiers mois de la grossesse.
Un apport quotidien de plus de 600 microgrammes (ou 0,6 milligrammes) était lié à un risque réduit de 38% d'un TSA. Le risque diminuait avec l’augmentation de l’apport. Cette association entre acide folique et risque de TSA était plus élevée pour les mères portant certaines variations génétiques. L'acide folique influence la façon dont le code génétique est lu, indiquent les chercheurs.
Une étude publiée en 2009 montrait également un lien entre le niveau de vitamine B9 durant la grossesse et le risque de trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
L'acide folique se trouve dans plusieurs aliments : abats de volaille, foie (agneau, porc, veau), légumineuses (haricots, lentilles), légumes verts à feuilles (épinard, laitue), certains légumes (asperge, brocoli), certains fruits (banane, orange et citron) ainsi que dans certaines graines (de lin, de tournesol).
Psychomédia avec source: Medical News Today.
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