Les réalisations à ce jour, sont ainsi résumées dans le communiqué gouvernemental:
-
- La Haute autorité de santé (HAS) a élaboré un socle de connaissances sur l’autisme, qui doit
faire l’objet d’une large communication auprès des professionnels concernés;
- Des dispositifs expérimentaux d'accompagnement de l'annonce du diagnostic ont été élaborés pour faire face au désarroi des familles;
- Plus de 2120 places supplémentaires ont été financées;
- 175 places ont été autorisées dans 10 structures expérimentales mettant en œuvre les méthodes dites comportementalistes (budget de 9,5 millions d'euros chacun, rapporte Le Figaro).
-
- l’enrichissement des pratiques d’accompagnement et de prise en charge ainsi que sur l’insertion des personnes atteintes d’autisme en milieu ordinaire;
- la poursuite du plan de création de places en établissements et services pour atteindre 4100 places d’ici à 2012;
- la construction d'une offre de formation adaptée pour les professionnels;
- l'autorisation de nouvelles structures expérimentales dont la liste sera annoncée dans les prochaines semaines.
Après avoir dénoncé pendant des années la mainmise de la psychiatrie sur l'autisme en France, les associations de parents tenants des méthodes éducatives saluent cette avancée, rapporte le Figaro qui a recueilli les commentaires de quelques associations.
«C'est la première fois qu'un plan gouvernemental finance des établissements médico- sociaux déclinant des programmes ABA» , reconnaît Martine Fergusson, de la Fondation Autisme. «Maintenant, il faudrait passer à la vitesse supérieure. À l'ouverture de notre école ABA de Paris en 2008, nous avions une liste d'attente de 2 600 demandes venues de toute la France !»
«Les mentalités évoluent, mais nous sommes en train de vivre ce que vivaient les parents d'autistes aux États-Unis il y a 30 ans», rappelle Claire Doyon, présidente de l'association Maia.
La HAS s'apprête, de son côté, à publier un bilan des connaissances sur les différentes prises en charge qui servira à élaborer un référentiel de bonnes pratiques fin 2010. «Nous faisons confiance à la HAS, mais nous attendons de voir comment son travail sera utilisé et si ces bonnes pratiques seront appliquées», commente M'Hammed Sajidi, fondateur de l'association Lea pour Samy.
Psychomédia avec sources:
Le Figaro
Portail du gouvernement français, communiqué