Douglas Oxley et John Hibbing de l'Université du Nebraska à Lincoln ont mené cette recherche avec 46 personnes ayant de fortes opinions politiques en faveur des républicains ou des démocrates.
Les participants ayant une forte réaction physiologique avaient davantage tendance à avoir des positions conservatrices et à supporter des causes comme les dépenses militaires et la peine de mort. Ceux qui avaient une moins forte réaction étaient plus susceptibles de soutenir des causes comme le contrôle des armes et l'aide étrangère.
La réaction physiologique aux menaces n'est qu'un facteur dans la façon dont les gens forment leurs idées politiques et elle est loin d'être le principal facteur, précisent les auteurs. Cette réaction ne peut être utilisée au niveau individuel pour prédire les idées politiques d'une personne. Mais au niveau des groupes, il semble y avoir une association entre la sensibilité aux menaces physiques et la sensibilité aux menaces qui affectent les groupes sociaux et l'ordre social. Les chercheurs précisent aussi qu'ils ne considèrent pas qu'une réaction est plus normale que l'autre.
Les auteurs disent souhaiter que cette recherche, en montrant que des positions politiques différentes peuvent reposer en partie sur une sensibilité différente aux menaces, favorise la tolérance.
PsychoMédia avec source: Washington Post.
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