Les Canadiens consomment trop de mauvais gras, de sucre et de sel, selon une étude du Conference Board’s Centre for Food in Canada, un organisme financé en grande partie par l'industrie alimentaire et ayant pour principal but l'élaboration d'une stratégie alimentaire canadienne.
La consommation moyenne de sel des Canadiens est plus de deux fois supérieure à la dose quotidienne jugée adéquate de 1500 mg.
L'organisme identifie des mesures pour l'industrie, le gouvernement et les consommateurs afin d'améliorer l'alimentation: des mesures telles que l'éducation de la population, la clarification des contenus nutritionnels sur les emballages et la poursuite de la recherche sur les facteurs qui influencent les choix des consommateurs. Aucune recommandation dans son communiqué concernant une réglementation de l'industrie pour l'amélioration de la qualité de ses produits.
En ce qui concerne le sel, par exemple, les aliments transformés sont à l'origine de 77 % de la consommation, indiquait en 2010 un rapport du Groupe de travail sur le sodium (GTS), créé par Santé Canada. Le sel ajouté en cuisinant contribue pour 5 % et celui ajouté dans l'assiette pour 6 %. Or, dans ses recommandations visant une diminution de moitié, d'ici 2016, de la consommation de sel au pays, le groupe recommandait une «démarche volontaire» de l'industrie.
Même chose pour les gras trans, Santé Canada demande à l'industrie d'atteindre des cibles sans les y forcer. En fév. 2012, rapportait Le Devoir, la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, aurait bloqué un projet de règlement qui devait forcer l'industrie agroalimentaire à réduire considérablement la teneur en gras trans des aliments transformés.
Psychomédia avec source: Conference Board’s of Canada. Tous droits réservés.