Évidemment, au moins 5 fruits et légumes variés par jour et des aliments riches en fibres diminuent le risque de cancer. Il est important de laver les fruits et légumes, voire de les peler, pour éliminer les résidus de pesticides, rappelle l'INCa.
La consommation d'alcool est donc déconseillée, quelque soit le type de boisson alcoolisée (vin, bière, spiritueux, ..). La limite, généralement recommandée de 2 verres par jour pour les femmes et 3 pour les hommes, n'est pas justifiée.
Le métabolisme de l'alcool dans l'organisme, libère des produits provoquant des mutations de l'ADN (bagage génétique). "L'important est de ne pas consommer d'alcool tous les jours. La prévention peut s'accommoder d'une consommation festive occasionnelle", considère le professeur Dominique Maraninchi, président de l'INCa.
Viandes rouges et charcuterie
Les viandes rouges et les charcuteries sont associées à une augmentation du risque de cancer colorectal. Ce risque augmente de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries.
Il est recommandé de limiter à moins de 500 g par semaine la consommation de viandes rouges et de limiter la consommation de charcuteries. Alterner entre viandes blanches, poissons, oeufs et légumineuses est une bonne façon de compléter les besoins en protéines.
Sel
La consommation de sel et d'aliments salés augmente le risque de cancer de l'estomac. La moyenne des apports journaliers en sel est estimée à 8,5 g/jour en France. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter à 5 g/jour l'apport quotidien de sel.
Compléments alimentaires à base de bêta-carotène
L'INCa met en garde contre les compléments alimentaires à base de bêta-carotène. Leur consommation par des personnes exposées à des cancérogènes comme le tabac augmente le risque de cancer du poumon.
Surpoids et obésité
Le surpoids est associé à une augmentation du risque de plusieurs cancers (de 8 à 55 %) : œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein (après la ménopause) et vésicule biliaire.
(1) L'INCa s'est appuyé sur l'expertise du réseau NACRe (National Alimentation Cancer Recherche) et sur le rapport élaboré en 2007 par le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) et l'Institut américain pour la recherche sur le cancer.
Illustration: visuel de la brochure
Psychomédia avec sources:
Institut national du cancer
Le Monde
