De Isidore

Bonjour!

Depuis bientôt un an, mon MD m'a diagnostiqué un SPT. J'ai été surpris d'apprendre que j'avais cela. En fait, j'ai été «soigné» deux ans par un spécialiste pour un problème de santé très grave. Il me disait que mon cas était sans espoir. Ma situation était assez difficile pour décider de me suicider. J'avais entrepris des démarches à cette fin.

Une journée, quelqu'un m'a appris qu'il existait un centre qui traitait les troubles comme les miens. J'y suis allé et j'ai réglé la majorité de mes problèmes en 2-3 mois.

J'ai parlé de cela a mon nouveau MD pour réaliser que les «traitements» du «spécialiste» étaient totalement absurdes et que mon problème était assez facile a traiter, et que c'était une problématique assez facile a traiter. De plus, en fouillant mon dossier médical, on a remarqué que plusieurs documents avaient étés falcifiés et qu'on avait inscrit plusieurs rendez-vous auquels je n'avais jamais été. On a également inscrit plusieurs traitements que je n'ai jamais reçu. D'après mon nouveau MD, si j'avais eu tous ces traitements, j'aurais été guéri depuis bel lurette! De plus, le «spécialiste» a écrit dans mon dossier que j'étais guéris depuis longtemps, quand dans les faits, je le consultais depuis deux pour les mêmes problèmes qui allaient en empirant.

La raison de tout cela, c'est une question d'assurance. Je me suis blessé au travail, chose qui n'a jamais été reconnu par mon employeur. Mais en allant voir ce «spécialiste», je me sentais en confiance et ne me doutais pas qu'il pourrait vouloir faire du camouflage au sujet de l'accident et faire sauver quelques sous à mon employeur et la compagnie d'assurance.

Quand j'ai réalisé cela, j'ai été sous le choc. Par chance, j'ai appris la nouvelle quand mon nouveau MD était présent. Il m'a prescrit des antidépresseurs et un psychologue. Depuis ce temps, je fais de l'insomnie, et suid très très très hypervigilente, même avec mon nouveau médecin, qui m'a pourtant aidé.

Le plus difficile, c'est de penser que je me serais suicidé pour rien. Car j'étais bel et bien décidé.

Cela fait drôle a dire, mais j'ai de la difficulté à parler du suicide, car un coup que c'est fait, il n'y a plus rien. Donc rien à dire. Mais il me semble qu'au contraire, j'aurais envie d'en parler longtemps, mais pour dire quoi? Après la mort il n'y a rien, donc rien à dire!!!???

Isidore