Je me présente, je suis une femme de 36 ans en perpétuelle dépression depuis l'age de 22 ans. J'ai eu trois hospitalisation en psychiatrie pour suicide. On a fini par me diagnostiquer un trouble de personnalité limite. Malgré que je suis une personne dépressive, j'ai décidé de me grouiller et d'aller chercher des réponse à ma maladie. J'en ai trouver heureusement et j'ai fait un bon ménage intérieur par une psychothérapie et deux autres thérapies intensives. Ca m'a donné des outils, seulement là, ça ne va plus du tout et je ne comprends pas. Je prends des antidépresseurs depuis bientot dix ans et je suis capable de vivre avec le fait que peut-etre j'en prendrai toute ma vie mais vivre avec le fait d'avoir toujours l'impression de rechuter, je ne le sais pas...
Et croyer moi des efforts j'en fais.
Il y a plus d'un an maintenant, j'ai arrèté de consommer de l'alcool car je croyais qu'une bonne parti de ma dépression chronique venait de cette consommation. Je m'apercois que les deux ne sont pas vraiment reliés mais je controle mieux mes comportement, heureusement...
Au mois d'octobre 2004, l'enfant de seize ans d'un ami proche est décédé. Je me suis donnée à fond pour aider cette personne, je n'aurais pu faire autrement et voilà, je suis retombéé en dépression majeure. Cette mort à remis en question des valeurs et des croyances que j'avais en moi, le sens du mot VIE et VIVRE.
Qu'est-ce qui est vraiment important dans la vie. Ca m'a complètement vider et anéantie. Je commencais une belle relation avec le père depuis trois mois, on s'entendait tres bien et voila que la tragédie frappe à la porte d'un nouveau bonheur. Nous deux ça pas tenue le coup et ça je le comprends très bien.
C'est cette anéantisement que je ne comprend pas. Je ne l'ai pas vue venir cette rechute et en ce moment je n'est plus la force de me battre comme avant. Mon coeur est lourd de peines et de déceptions. Mon corps est fatigué, fatigué, il veut juste dormir, l'énergie n'y est plus même si j'essaye. J'ai des maux de coeur, des douleurs musculaires, des étouffements du à l'angoisse installé. Je suis fatiguée depuis ma premiere dépression et j'arrivais à conjuguer avec elle. Je sais que cette maladie fait partie de moi et je croyais connaître mes limites. Je suis découragée de voir que le moindre effort me demande autant et autant j'ai déjà voulu mourrir dans le passée maintenant je veux VIVRE pleinement ma vie. Pourtant je me demande comment. La Vie ne me la pas donnée facile depuis l'enfance. J'ai pas demandé ses souffrances et j'y est fait face mais aujourd'hui j'aimerais bien que ca arrete...
Je garde espoir pareil, une lecon doit etre tirée, pouvez-vous m'éclairer....
Une femme pleine de VIE sans VIE