Canada
féminin
14
oui
grave
Bonjour .
Voila mon problème. Je sais que cela peut avoir l'air idiot mais sa me fait peur
J'ai 14 ans. Je vais dans une école mixte et je n'est aucun ennemi ou disons y n'y aucune personne que je craigne a mon école. Tout les semaines c'est la meme chose. Je me décourage , je suis fatiguer , je me trouve une excuse et je quitte l'école. Et comme je n'habite pas loin de l'école je e me prive pas de partir.
J'ai décider dans parler parce que maintenant je me suis fait une drole de reputation aupres des profs (et je les comprends) L'année passé j'ai été absente 78 jours. Le probleme n'est pas ce que les profs pense de moi. Le probleme est que meme si jessaie de me comviancre de ne pas partir de l'école une fois rendu je le fait pareil. Je ne peux plus m'en n'empecher.
Meme avec l'aide de ma meilleure amie je l'insulte et je part. J'aimerais découvrir ce que je n'aime pas de l'école. Disons que je sais deja que jéprouve de grand stresse un petit quelque chose exemple un travail a présenter devant la classe me fait paniquer et c'est donc pour cela que je quitte. Comment surmonter ce stresse ?????
Je vous en supplis meme vous trouver sa stupide ou vous navez pas de réponse donner moi quelque petit indice parce que c'est mon avenir qui est en jeu.
Merci
Réponse à Véronique (Décrochage à l'école)
19-11-01
Bonjour Véronique,
D'abord, laisse-moi te dire que je considère que ton appel à l'aide a beaucoup d'importance car se préoccuper de son avenir est une très bonne chose. Tu es consciente que l'école peut te permettre d'accéder à une vie professionnelle mais aussi personnelle plus satisfaisante et c'est bien là le moteur de la motivation scolaire. Tu as donc déjà 50 % du chemin de fait ! Bravo, c'est déjà beaucoup ! Maintenant, il reste à faire un autre petit bout de chemin ! Peut-être puis-je allumer une lanterne pour éclairer le chemin qu'il te reste à faire.
Je comprends que malgré ta volonté de persévérer, la fatigue, le découragement et le stress que tu ressens à l'école te poussent à vouloir l'éviter. Je comprends. C'est vrai que la vie scolaire c'est pas toujours facile et qu'elle peut demander beaucoup d'énergie. Tu dis que tu as une drôle de réputation auprès de tes profs à cause de tes nombreuses absences. C'est moche mais tu sais, c'était à prévoir. Consciente comme tu l'es, je suis persuadée que tu ne t'attendais pas à ce qu'ils t'apprécient davantage du fait que tu t'absentes aussi souvent. Mais, de toute façon, si je comprends bien, cela semble moins te préoccuper que le fait de ressentir l'envie irrésistible de quitter les lieux (l'école). Et c'est vrai que cela peut faire peur.
Par exemple, tu dis que tu ressens beaucoup de stress lorsque tu te retrouves devant la classe pour présenter un travail. C'est vrai que cela peut être intimidant, tous ces regards qui sont fixés sur toi. De plus, il faut bien connaître son sujet lorsqu'on fait une présentation en avant; cela demande beaucoup d'efforts de mémorisation. Tu ajoutes également que c'est à ce moment-là que, prise de panique, tu ressens l'envie de quitter. Voilà une bonne piste. Il serait utile de savoir maintenant qu'est-ce qui te fait tant paniquer à ce moment-là. Certaines personnes sont prises de panique à l'idée d'avoir à s'exprimer devant un groupe pour différentes raisons : soit parce qu'elles ont peur de se tromper, d'être prises en erreur, soit parce qu'elles ont peur d'oublier leur texte ou soit parce qu'elles ont peur d'avoir l'air ridicule. À toi de voir ce qui te pousse si fort à vouloir t'enfuir. Une fois que la cause sera plus clairement identifiée, tu pourras te faire aider en conséquence.
Enfin, tu te demandes comment surmonter ce stress.
Tu vois, tu te retrouves maintenant dans un cercle vicieux : tu évites l'école parce que la situation devient de plus en plus insupportable pour toi et plus tu vas t'absenter, plus les difficultés risquent de s'aggraver, ce qui te poussera davantage à éviter l'école.
Il y a deux options possibles : soit voir la situation comme un mur insurmontable et continuer à t'absenter et ainsi compromettre tes beaux projets d'avenir, ou bien encore prendre cela plus positivement, comme un défi à relever. Petit à petit, tu apprendras à apprivoiser la ou les difficultés qui te causent du stress et éventuellement les surmonter. Vivre l'expérience est la seule façon de faire face au défi que tu te donnes de vouloir arriver à surmonter ton stress.
Tu sais, comme c'est en marchant que l'on apprend à marcher, le même principe s'applique lorsqu'on fait face à une difficulté : c'est en l'affrontant qu'on peut l'apprivoiser peu à peu et ainsi, éventuellement, la surmonter. Sinon, la difficulté demeure.
Une amie psy m'a déjà dit que, pour relever un défi, il faut :
1. Identifier clairement le défi (la difficulté et les objectifs réalistes à court, moyen et long terme);
2. Se pratiquer tout en tenant compte de nos limites (c'est sûr que si je n'ai jamais plongé de ma vie, je ne vais pas aller tout de suite dans la grande profondeur !);
3. S'observer et noter les progrès accomplis.
Voilà. J'espère avoir éclairé ton chemin. Bonne route, Véro !
La présente réponse a été rédigée par Nathalie Lafranchise, M.A., psychosociologue (collaboration spéciale).
Georges-Henri Arenstein
Psychologue
