Réponse à: SOLITAIRE (amour perdu)
Surnom: SOLITAIRE
Pays: Canada
Âge: 16
Sexe: masculin
Bonjour! Il y a deux mois et demi, j'ai sorti pour la première fois avec une fille dont je l'aimais follement. On s'est vraiment aimer et on a passé des moments merveilleux avec elle. Mais vers la fin de l'année scolaire, J'ai comme déménag dans une ville à 30 min de chez elle. On ne voyait de moins en moins et elle a finit par me dire qu'elle ne m'aimait plus comme avant.
Je n'arrive plus à dormir en paix: je ne fais que penser à elle et j'ai mal au coeur à force de penser que je l'ai perdu. Je lui ai demandé pourquoi elle ne m'amait plus et d'après ce que j'ai compris, c'était à cause de moi.
On dirai que je lui ai fait du mal mais je ne l'ai jamais fait de mal. Je lui ai demandé d'éclaircir sa réponse mais elle n'a pas voulu parce que sois disant, ça lui faisait mal au coeur en repensant à celà. Mais d'autres me disent que c'est parce qu'elle aime quelqu'un d'autre, qu'elle avait déjà aimé auparavant.
Je ne sais plus quoi penser et quoi faire. Je ne cesse d'avoir mal en moi. S'il vous plait, aidez moi!!
Bonjour Solitaire,
Perdre un amour est toujours une expérience pénible à vivre . à 16 ans, comme à 30 ans ou à 50 ans.
Tu viens d'apprendre, de façon assez dure il est vrai, que s'aimer follement et passer des moments merveilleux avec quelqu'un ne constituent pas une garantie de longévité de la relation. Les personnes changent, leurs goûts et leurs préférences aussi, et peut-être vers 16 ans plus que jamais.
Manque de sommeil, mal au c ur, mal à l'intérieur, sont des manifestations du deuil que tu es en train de vivre. L'attachement que tu as vécu durant deux mois et demi s'est interrompu et tu expérimentes maintenant le manque.
Les deuils doivent être vécu dans toute leur intensité, Solitaire. Il n'y a pas de remède qui fera que demain ta douleur aura disparu. La souffrance va s'estomper lentement et graduellement, avec quelques retours en arrière occasionnels. En effet, la bonne nouvelle, c'est qu'on peut guérir d'un deuil. Mais pas instantanément.
Tu nous dis que tu ne sais plus quoi penser ni quoi faire . Eh bien justement : le secret c'est d'accepter d'avoir mal. Rien d'autre à penser. Rien d'autre à faire.
Solitaire, je te souhaite une bonne convalescence. Bonnes pensées pour toi !
Salutations,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue