Réponse à: ROSIE (psychologie enfantine)
Surnom: ROSIE
Pays: Canada
Âge: 27
Sexe: féminin
Bonjour,
Je vous ai écrit durant la période des fêtes mais même si ma question n'était pas dans les questions le plus souvent posées, je n'ai eu aucune réponse.
Voici mon problème: J'ai une fille de 8 ans qui n'a pas vu son père depuis 5 ans et demi, aucune nouvelle ni aucune visite. Maintenant il se manifeste et veut la voir etc.. Il n'a jamais vécu avec elle, puis-que nous étions très jeunes tous les deux (je vis chez mes parents) il ne l'a jamais vu sur une base régulière durant la période ou il a fait parti de sa vie.
Ma question est la suivante: quel impact cela peut-il avoir sur elle si un juge l'oblige a aller chez son père pour une fin de semaine? Comment dois-je lui annoncer son retour?
Je doit également vous dire que ma petite fille est une fillette insécure et porter a être anxieuse, tout ce qui sort de sa routine la dérange.
En espérant une réponse rapide, je vous remercie à l'avance.
Bonjour Rosie,
Il est impossible de deviner l'impact que cela peut avoir sur votre fille de 8 ans si un juge l'oblige à aller chez son père une fin de semaine Il se peut que ce soit le coup de foudre, de sa part envers son père . comme il se peut que ce soit un refus catégorique.
Cependant, je serais surpris qu'un juge se prononce directement dans ce sens : le bons sens prévoit que votre fille aura à se «réapprivoiser» à son père par des visites de courte durée d'abord, des petites sorties de quelques heures ensuite, et éventuellement un week-end sur deux en dernier. Tout ceci ne vaut, bien entendu, que si votre ex-mari est légalement autorisé à revoir votre fille : en effet, il a une «côte à remonter», comme on dit. Advenant que la cause passe en cour, des questions du genre «Pourquoi êtes-vous resté silencieux pendant plus de cinq ans ?» lui seront posées.
Le plus sage serait de requérir une expertise psycholégale (de préférence par requête conjointe faite par les deux avocats) afin de permettre à la cour de voir plus clair dans cette situation et afin d'obtenir de l'expert des recommandations pertinentes.
Bien à vous.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue