Réponse à: POMPOM-GIRL (amour d'adolescente)
Surnom: POMPOM-GIRL
Pays: Canada
Âge: 16
Sexe: féminin
Ce que je vis en ce moment va peut-être vous semblez normal, mais pour moi, cela est en train de devenir une véritable obsession.
J'ai un chum depuis quatre mois. Le problème, c'est que j'ai constamment peur de le perdre. Lorsque je ne le vois pas ou qu'il est deux jours sans m'appeler, je deviens complètement paranoïaque. Je me pose un paquet de questions dans le genre: Est-ce qu'il est avec une autre fille? Est-ce qu'il a eu un accident? Ça me préoccupe vraiment beaucoup. Et j'ai peur que ça nuise à cette relation et que, si ça traîne, devienne un problème dans ma vie adulte.
Merci beaucoup!
Bonjour Pompom-Girl,
Ta peur de perdre ton chum semble basée sur l'insécurité. C'est hélas un malaise très fréquent qui sabote la qualité de vie de bien des gens.
Tu as raison : cela peut nuire à la relation et cela peut devenir un problème dans ta vie adulte.
Voyons d'abord une chose à éviter : il est préférable que ce ne soit pas ton chum qui te rassure en période d'insécurité ! Si c'est lui qui te dit et te répète : "Ne crains rien, je suis là, tout va bien .etc." il est en train de "jouer au père" avec toi, ce qui ne ferait que renforcer ta dépendance.
Que faire alors ? Je t'invite à faire l'apprentissage de la sécurité intérieure. C'est à toi de te rassurer toi-même. Tu peux te répéter des phrases du genre : "Je suis capable de fonctionner seule, je respire normalement, je m'occupe de mes affaires, etc." Inutile de les répéter des centaines fois : trois ou quatre fois suffisent avec toute la concentration que tu es capable de manifester à ce moment. Voilà pour "l'urgence" de la situation.
Pour le problème d'insécurité, peut-être serait-il utile de te faire aider par le psychologue de ton école; en effet, il arrive parfois que la source de l'insécurité se situe loin dans l'enfance, par exemple dans la relation aux parents.
Qui plus est, tu as seize ans, et c'est un âge où l'insécurité prend souvent le dessus sur la logique ou sur le raisonnement. Dans ce cas, le remède, c'est d'attendre que le temps ait fait son uvre de te faire "vieillir" (ou maturer) d'un an ou deux.
Je te souhaite plein de bonnes choses !
Bien à toi.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue
