Réponse à: IRÈNE (la résidence alterné pour les tout-petits)

Surnom: IRÈNE
Pays: France
Âge: 33
Sexe: féminin

La garde alternée (une semaine chez papa, une semaine chez maman) est-elle une bonne solution ou peut-elle être préjudiciable à un tout petit garçon (23 mois)?

Le couple ne s'entend plus et les relations sont plutôt mauvaises. Le père souhaite cette solution mais la mère pense que c'est trop destabilisant pour l'enfant. Elle propose une résidence principale chez elle avec un droit de visite et d'hébergement d'un week-end sur deux et tous les mercredis.

Merci d'avance.

Cordialement.

Bonjour Irène,

Le problème de la garde alternée par opposition à la garde exclusive pour un des parents avec droits d'accès accordés à l'autre parent, ne peut pas être résolu par la loi du tout ou rien.

Ce qui est déstabilisant pour un jeune enfant, c'est le changement d'habitude.

Beaucoup d'enfants s'adaptent très bien à la garde partagée si celle-ci se déroule dans un climat de collaboration. Ce n'est donc pas l'une ou l'autre option qui est à privilégier ici, sinon un contexte sécurisant et harmonieux. Pour cela, les deux parents doivent y mettre tout leur savoir-faire et tout leur savoir-être.

Le choix de la garde devrait se faire en fonction des besoins de l'enfant, de sa personnalité, de son degré d'attachement aux parents, etc., tous les enfants ne réagissant pas de façon semblable.

Je vous recommande peut-être (si vous avez tous les deux cette marge de man uvre) d'essayer les deux formules et de voir à laquelle des deux d'enfant réagit le mieux. De grâce : trouvez-vous un observateur neutre. Suite à quoi vous pourrez adopter la solution que votre petit garçon aura "choisie", et ce pour l'année.

Comme il va grandir et que ses besoins vont changer, il vous sera possible de réévaluer la situation ultérieurement.

Je vous recommande encore une fois de faire le nécessaire pour permettre au fiston de s'ancrer dans ses habitudes afin d'éviter d'agrandir son insécurité.

Bonnes pensées pour vous tous.

Bien à vous.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue