Réponse à: CHICO
Âge: 16
Sexe: masculin
La question concerne un problème que vous vivez ? oui
Considérez-vous ce problème comme étant grave ? sérieux
Avant, quand j'étais plus jeune, j'avais un petit-frère et un ami imaginaire.Cependant je pensais que c'était normal car je l'avais jamais demandé aux autres si c'etait pareil. J'ai consommé pendant 1 et demi de la drogue (pot,pcp,lsd,champigons) et jai decidé d'arreter. (ca fait environ 1 semaines).Mes amis imaginaires sont moins presents aujourdhui, mais souvent je parle tout seul a moi comme si jetais quelquun dautre et en plus je me sens souvent observé quand je suis seul. Autrement dit je me sens jamais vraiment seul et ca commence a menervé.Est-ce qu'il ya un moyen de contourné ca ou simplement est-ce une maladie?
C'est votre jeune âge qui est le plus inquiétant par rapport à votre consommation. Nous vous conseillons fortement de discuter de votre situation avec vos parents (même s'il peut y avoir des conséquences négatives), par exemple en leur faisant lire cette réponse, et de consulter un psychologue (en vous assurant qu'il soit familier avec la problématique de consommation de drogues). Bien que vous devez connaître plusieurs jeunes qui ont consommé autant que vous, sachez que cette situation est tout de même rare à votre âge et très destructrice autant sur la santé physique et mentale que pour votre intégration sociale. Si vous n'avez pas les moyens de consulter vous devriez, à notre avis, vous adresser à la Protection de la jeunesse qui devrait vous apporter de l'aide ou vous référer aux ressources disponibles dans votre région.
D'autre part, les symptômes que vous décrivez peuvent être en interaction avec votre consommation et pourraient diminuer avec le temps si vous persévérez dans votre abstinence (mais discutez régulièrement de ces symptômes avec un professionnel s'ils perdurent avec les années). Mentionnons que pour être persévérant dans votre abstinence, il est préférable d'arrêter complètement de fréquenter d'autres consommateurs et de se joindre à un groupe d'entraide pour les jeunes. Consultez votre CLSC pour vous faire référer un groupe dans votre région. Surtout, persévérez dans vos efforts et ne restez pas seul avec vos problèmes.
Hélène Lebel
Richard Paquette
Psychologues, M.A.PsychoMédia