Le taux d'incidents violents rapportés par les femmes autochtones en 2009 était 3 fois plus élevé que chez les femmes non autochtones, selon l'Enquête sociale générale de 2009 sur la victimisation de Statistique Canada.
13 % des femmes autochtones âgées de 15 ans ou plus rapportent avoir été victimes d'un ou plusieurs crimes violents au cours des 12 mois précédant l'enquête, soit un taux de 223 femmes sur 1000 comparativement à 84 sur 1000 chez les femmes non autochtones. Les crimes violents mesurés dans cette enquête comprennent les agressions sexuelles, le vol et les agressions physiques.
La proportion de femmes autochtones ayant signalé des crimes violents commis par un conjoint actuel ou passé était 2 fois plus élevée que chez les femmes non autochtones.
Parmi les femmes autochtones ayant un conjoint (actuel ou ancien), 15 % ont indiqué avoir été victimes de violence conjugale au cours des 5 années précédant l’enquête, comparativement à 6 % des femmes non autochtones.
Les femmes autochtones victimes de violence conjugale sont plus susceptibles de déclarer des blessures : 48 % d'entre elles ont déclaré les formes les plus graves, comme le fait d’avoir été agressées sexuellement, battues, étranglées ou menacées au moyen d’une arme à feu ou d’un couteau.
Elles sont plus susceptibles de déclarer craindre pour leur vie: plus de la moitié (52 %) comparativement à 31 % des femmes non autochtones.
Plus du tiers (34 %) ont rapporté avoir été victimes de violence psychologique et d’exploitation financière aux mains de leur conjoint (actuel ou ancien) au cours des 5 années précédant l’enquête, près du double des femmes non autochtones (17 %).
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