Elles étaient 3.13 fois plus susceptibles que celles d'un groupe de comparaison (sans diagnostics de troubles mentaux) de subir un traumatisme (tel qu'une blessure cranio-cérébrale) ou de sérieux effets indésirables des médicaments qui traitent le trouble bipolaire (tel qu'une intoxication au lithium). Environ 7% d'entre elles avait vécu un de ces problèmes pendant les deux ans de l'étude.
Elles étaient aussi 1.68 fois plus susceptibles de développer un trouble endocrinien ou métabolique. Enfin, les troubles musculo-squelettiques, les affections touchant les oreilles, le nez et la gorge étaient respectivement 59% et 42% plus fréquents.
Les médicaments utilisés pour le traitement du trouble bipolaire tels que les stabilisateurs de l'humeur et les médicaments antipsychotiques ont été associés à un risque plus élevé de troubles endocriniens dont l'hypothyroïdisme, le diabète et l'hyperparathyroïdie.
Des études ont aussi montré que le trouble bipolaire est associé avec de moins bons comportements liés à la santé tels que fumer ou outremanger.
"L'utilisation de médicaments et certaines caractéristiques comportementales sont connues pour augmenter le risque de maladies parmi les personnes souffrant d'un trouble bipolaire", commentent les auteurs, William D. Marder et ses collègues.
Psychomédia avec source: Thomson Reuters.
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