Andreas Meyer-Lindenberg de l'Université de Bonn et ses collègues ont analysé des images du cerveau de 115 personnes portant cette mutation génétique sans toutefois avoir développé le trouble bipolaire et la schizophrénie.
Ces personnes présentaient des différences dans les communications entre le cortex préfrontal dorsolatéral et d'autres régions du cerveau comparativement à des personnes ne portant pas ces mutations. Le cortex préfrontal dorsolatéral joue un rôle dans la mémoire de travail et d'autres fonctions cérébrales dites de haut niveau.
Une communication accrue était aussi observée entre l'amygdale et d'autres régions cérébrales. L'amygdale joue un rôle important dans les émotions.
Les chercheurs précisent que les porteurs de cette variation génétique ne développent pas nécessairement le trouble bipolaire et la schizophrénie qui dépendent également d'autres facteurs.
Psychomédia avec source:
Medical News Today