L'étude évaluait l'efficacité de la « thérapie du rythme interpersonnel et social » (IPSRT, pour « interpersonal and social rhythm therapy »), une psychothérapie du courant cognitivo-comportemental.
Elle consiste à aider les gens à comprendre comment les changements dans leurs routines quotidiennes et la qualité de leurs relations et de leurs rôles sociaux (comme parent ou conjoint par exemple) affectent leur humeur. Après avoir identifié les situations qui peuvent déclencher la manie ou la dépression, les gens apprennent à mieux composer avec les événements stressants et maintenir des relations positives.
Ces apprentissages sont importants pour le trouble bipolaire comme l'apprentissage d'une alimentation différente est important pour le diabète.
Ce trouble est vraiment caractérisé par une perturbation de l'horloge biologique, selon l'auteure principale de la recherche. Cette horloge fragile doit être soigneusement protégée. Le sommeil en particulier a un grand impact sur la maladie.
Ellen Frank, du département de psychiatrie de l'Université de Pittsburgh, et ses collègues ont réalisé cette étude auprès de 175 personnes souffrant de la forme la plus sévère du trouble bipolaire. Elles ont été divisées en plusieurs groupes. Tous recevaient une médication et certains recevaient la psychothérapie. Les gens ayant suivi la psychothérapie avaient plus de chances de ne pas vivre de rechute dans les deux années qui ont suivi.
Ces résultats sont importants selon l'auteure car, alors que l'on dispose d'une variété de médicaments, la psychothérapie est souvent mise de côté.
L'apprentissage d'une meilleure gestion de la maladie permet de limiter la prise de médicaments qui amène souvent des effets secondaires nocifs pour la santé (telle que la prise de poids).
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Psychomédia avec source : Archives of General Psychiatry.
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