Le ministre français du Budget et des Comptes publics, Eric Woerth, compte généraliser la suspension des indemnités journalières des salariés en arrêt maladie, en cas d'abus relevé par un médecin envoyé par l'employeur.
L'Assurance-maladie expérimente depuis 2008 la suspension immédiate des indemnités journalières en cas d'avis défavorable transmis à l'Assurance-maladie par un médecin mandaté par l'employeur dans certaines caisses dont les dépenses d'indemnisation étaient particulièrement élevées (Amiens, Avignon, Vannes, Evreux, Reims, Nîmes, Carcassonne…).
Les fonctionnaires devraient aussi être concernés, indique le ministre. «Le médecin sera payé par la collectivité locale quand c'est un fonctionnaire d'une collectivité locale qui est concerné, a-t-il précisé. Je souhaite aussi que pour le fonctionnaire d'État il y ait un contrôle normal, régulier, de l'opportunité des arrêts maladie».
Plus de 10% des arrêts de travail contrôlés par la Sécurité sociale en 2008 étaient injustifiés, selon un bilan de l'Assurance-maladie rendu public cette semaine par La Tribune, un taux d'avis défavorables stable par rapport aux années précédentes selon la CNAM. Les indemnités journalières aux assurés en arrêt de travail ont augmenté de 6,4% au premier trimestre 2009.
Psychomédia avec sources:
Le Figaro
le Nouvel Observateur