Cet essai cible les personnes "qui n'ont pas encore développé une alcoolo-dépendance sévère, avec une consommation majeure quotidienne et une dépendance physique, mais qui décrivent spontanément un dérapage de leur consommation d'alcool après 3 ou 4 verres", a indiqué à l'AFP Philippe Batel (Hôpital Beaujon), responsable de l'étude en France. La moitié de 200 participants prendra le médicament, et l'autre moitié un placebo.
L'objectif du traitement dans cet essai n'est pas un arrêt total et définitif de la consommation mais une réduction de celle-ci. Une réduction de 30 à 50% est visée. L'essai d'une durée de 6 mois, associe un médicament à "un soutien psychothérapique et une approche motivationnelle".
Le médicament n'a pas d'effet psychotrope, anxiolytique ou antidépresseur, précise le chercheur, et il ne dégoûte pas de l'envie de boire. Environ 20% des personnes qui le prennent présentent des effets secondaires (nausées, petites sensations de vertiges, et somnolence) en début de traitement.
Psychomédia avec source: Romandie (AFP)