Bien que les cigarettes électroniques soient présentées comme des substituts tabagiques plus sécuritaires et, dans certains cas, comme une aide au sevrage, elles peuvent présenter des risques pour la santé, ont mis en garde les autorités de santé de différents pays.
Les cigarettes électroniques produisent une vapeur semblable à de la fumée et un voyant lumineux situé à l'extrémité simule une fausse combustion. Un mécanisme de distribution à batterie vaporise et distribue un mélange chimique liquide composé de nicotine, de propylène de glycol et d'autres substances chimiques.
En septembre 2008, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) émettait une mise en garde contre ce produit qui contient "des additifs chimiques qui peuvent être très toxiques".
Aucune étude scientifique toxicologique ou clinique n'a été menée à ce jour, avertissait M. Douglas Bettcher, directeur du département anti-tabac de l'OMS, et "tant que cela n'a pas été fait l'innocuité et l'efficacité du produit ne peuvent être garanties", ajoutait-il.
En France, la Direction générale de la santé (DGS) et l’Afssaps ont indiqué que les cigarettes électroniques peuvent contenir des substances chimiques telles que le propylène de glycol qui est un solvant irritant ou des dérivés terpéniques qui "pourraient avoir une incidence" en cas d'antécédents d'épilepsie.
En mars 2009, Santé canada conseillait de ne pas utiliser les cigarette électroniques. La vente de ces produits est non conforme à la Loi sur les aliments et drogues, précisait-il, car aucune cigarette électronique n'a obtenu d'autorisation de mise en marché au Canada.
Aux États-Unis, en juillet 2009, la Food and Drug Administration (FDA) en a interdit l'importation et lancé un avertissement à leur encontre.
Par ailleurs, certaines publicités de cigarettes électroniques (ou e-cigarette) sur internet risquent d'être trompeuses pour les consommateurs. Des sites proposent un essai gratuit moyennant des frais d'envoi. Mais, comme l'indiquent de petits caractères en bas de page, le consommateur s'engage ainsi à acheter le produit tous les mois et à le voir facturé sur sa carte de crédit, à moins qu'il n'appelle pour annuler la commande.