Illustration: Cosommation quotidienne chez les adultes
Elle révèle que l'on boit moins en Île-de-France que dans les autres régions, la Bretagne étant la région où son usage, toute génération confondue, est le plus important.
À l'adolescence, un usage régulier de boissons alcoolisées est significativement supérieur à celui mesuré sur l'ensemble de la métropole dans six régions : la Basse-Normandie, les Pays de la Loire, le Poitou-Charentes, l'Aquitaine, la région Midi-Pyrénées et la Bourgogne.
De leur côté, sur cette tranche d'âge, le Nord-Pas-de-Calais et surtout l'Île-de-France apparaissent moins consommateurs que le reste de la France. Ces écarts de fréquence s'expliquent en partie par des disparités sociales et économiques.
La Bretagne est la région en tête pour un usage ponctuel des jeunes consommant au moins cinq verres au cours d'une occasion en un mois. Ce type de consommation et les ivresses qui vont avec sont particulièrement limités dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Haute-Normandie et l'Île-de-France.
Consommation chez les adultes:
À l'âge adulte , les régions où l'on boit tous les jours se trouvent aussi bien dans le nord que dans le sud de la France : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais sont concernés.
En revanche, le groupe de régions dites "sous-consommatrices" se compose des deux Normandie, de la Picardie et de la Franche-Comté.
Deux régions apparaissent en retrait pour la consommation ponctuelle - au moins six verres en une occasion sur un mois - des adultes : la Haute-Normandie et encore une fois l'Île-de-France.
La spécificité de l'Île-de-France peut s'expliquer, selon François Beck, responsable du département évaluation de l'INPES, par la "cohabitation de populations culturelles diverses, dont certaines rejettent l'usage de l'alcool". En outre, la consommation quotidienne est davantage le fait des populations rurales, et il y en a très peu dans cette région.
(1) Une étude menée conjointement par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
PsychoMédia avec source:
Le Point