Keith Laws et Joy Kokkalis de l'École de psychologie de l'université de Hertfordshire ont analysé 26 études impliquant 600 consommateurs.
Les participants avaient pris de 16 à 902 comprimés au cours de leur vie avec une moyenne de 327.
Les dommages seraient les mêmes pour la consommation d'une petite quantité ou d'une grande.
Selon la recherche, 75% des consommateurs ont une mémoire significativement diminuée comparativement à ceux qui n'en ont jamais consommé. La mémoire verbale, et non la mémoire visuelle, serait affectée par la drogue.
La mémoire visuelle semble davantage affectée par une consommation concurrente de cannabis, constatent les chercheurs.
L'ecstasy ou extasy, est une drogue de synthèse, le plus souvent vendue sous forme de comprimé. On le trouve aussi en gélule. La dose de principe actif (MDMA) contenue dans un comprimé varie de 1 à 268 milligrammes. Il s'agit d'une drogue psychostimulante. À des doses supérieures à 200 mg, il peut avoir un effet hallucinogène.
Son utilisation comme drogue récréative s'est banalisée dans les sociétés occidentales dans des contextes festifs dans les années 1990. Cette substance est souvent associée au milieu techno bien qu'elle soit consommée dans tous les milieux festifs depuis les années 2000.
Les effets apparaissent environ 30 minutes après l'ingestion et se poursuivent jusqu’à 6 heures pour se terminer par une phase d'épuisement et de dépression (la "descente") d'environ 8 heures.
L'ecstasy agit notamment sur les neurones (cellules nerveuses) qui communiquent au moyen de la sérotonine. La sérotonine joue un rôle important dans le contrôle de plusieurs processus mentaux dont l'humeur et la mémoire.
Psychomédia avec source: Daily Express
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