La paralysie du sommeil concernerait environ 8% de la population générale, selon une étude publiée dans la revue Sleep Medicine Reviews.
Elle est caractérisée par une incapacité de réaliser des mouvements volontaires (inhibition des muscles volontaires) au cours de la transition entre l'état de veille et le sommeil. Les épisodes peuvent survenir à l'endormissement (état hypnagogique) ou au réveil (état hypnopompique). Des hallucinations sont aussi souvent présentes lors de ces transitions.
Ces épisodes sont souvent vécus avec une grande anxiété bien que certaines personnes apprécient les sensations de cet état.
Il existe peu de données sur la fréquence de ce trouble. Brian A. Sharpless et ses collègues des universités Penn State et de Pennsylvanie ont combiné les données de 35 études impliquant plus de 35 000 personnes, publiées au cours des 50 dernières années, pour déterminer la fréquence de ce trouble.
Environ 8% de la population générale auraient déjà vécu un épisode de paralysie du sommeil au moins une fois dans leur vie, suggère l'analyse. La fréquence allait d'une fois au cours de la vie à tous les jours. Les personnes non caucasiennes (non blanches) étaient plus nombreuses à avoir vécu de tels épisodes.
Près de 32 % des personnes ayant reçu divers diagnostics psychiatriques (notamment de stress post-traumatique) avaient déjà vécu un tel épisode. C'était notamment le cas de 35% des personnes vivant des attaques de panique.
Les chercheurs ont identifiés trois types d'hallucinations se produisant durant la paralysie du sommeil: la présence d'un intrus, une pression sur la poitrine parfois accompagnée d'une agression physique et/ou sexuelle et la lévitation ou l'expérience de sortie de corps.
Les troubles du sommeil incluent les dyssomnies (dont font partie notamment l'insomnie et la narcolepsie) et les parasomnies dont fait partie la paralysie du sommeil.
Psychomédia avec source: Pen State University.
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