Laure Pain et ses collègues du Chronobiotron (CNRS) ont montré qu’une anesthésie générale de 30 minutes avec un produit couramment utilisé, le propofol, perturbait le rythme circadien du rat en décalant son horloge interne. Ces résultats sont publiés dans la revue Neuropsychopharmacology.
Dans les mois qui viennent, les chercheurs prévoient de mener une étude auprès de patients pour évaluer précisément l’intensité et les conséquences des perturbations de l’horloge interne après une anesthésie. Ils ont également l’intention de tester, sur les animaux, puis sur l’homme, une méthode de re-synchronisation de cette horloge. L’exposition à certains longueurs d’onde lumineuses pourraient aider les patients à se remettre plus vite de leur ‘’jet-lag’’ post-opératoire."
Source: sciences.nouvelobs.com