Le Spedra (avanafil), du laboratoire Menarini, arrivera dans les pharmacies françaises au début du mois d'avril, s'ajoutant aux autres traitements de la dysfonction érectile déjà sur le marché: Viagra (sildénafil), Lévitra (vardénafil) et Cialis (tadalafil).
L'avafanil fait partie, comme les trois autres, des inhibiteurs de phospdodiestérase de type 5 (IPDE5).
Dans un essai clinique comparant le Spedra à un placebo, une dose de 100 mg ou 200 a augmenté le pourcentage de pénétration lors d'une relation sexuelle à 57% comparativement (13% avant le traitement) comparativement à 27% pour le placebo, rapporte l'Agence européenne du médicament (EMA).
Aucune étude n'a comparé directement le Spedra et les trois autres médicaments.
Il agit en bloquant l'enzyme phosphodiestérase qui élimine habituellement la guanosine monophosphate cyclique (GMPc) produite par le pénis lors d'une stimulation sexuelle normale. La GMPc entraîne une relaxation du muscle dans le tissu spongieux du pénis (le corps caverneux), ce qui permet un afflux sanguin produisant l'érection. En bloquant la dégradation de la GMPc, Spedra améliore l'effet de cette dernière sur la fonction érectile.
La stimulation sexuelle demeure nécessaire pour produire une érection. Le médicament doit être pris, indique l'EMA, environ 30 minutes avant une activité sexuelle.
Les effets secondaires indésirables, indique l'EMA, sont similaires aux autres médicaments de cette classe. Les plus fréquents, pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10, sont les maux de tête, les bouffées vasomotrices (rougeur de la peau) et la congestion nasale.
Le prix de vente sera d'environ 6 euros le comprimé.
Psychomédia avec sources: EMA, EMA.
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