Le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé, le 12 janvier, avoir obtenu l'autorisation de mise sur le marché de son médicament Ocrevus (ocrélizumab) pour le traitement de deux formes de sclérose en plaques : la forme récurrente active et la forme primaire progressive à un stade précoce.
La sclérose en plaques est une maladie chronique pour laquelle il n'existe actuellement aucun traitement curatif.
« Ocrevus est un anticorps monoclonal humanisé conçu pour cibler les lymphocytes B CD20-positifs, type spécifique de cellules immunitaires dont on pense qu’elles contribuent de manière déterminante à la dégradation de la myéline (support et isolation de la cellule nerveuse) et de l’axone (cellule nerveuse)
», précise Roche dans un communiqué.
Le médicament a été approuvé aux États-Unis en mars 2017 et a depuis été homologué dans d'autres pays, dont le Canada (août 2017), l'Australie et la Suisse. Plus de 30 000 patients ont déjà été traités avec ce médicament depuis le début de sa commercialisation, rapporte Roche.
Le communiqué de Roche précise les résultats des études, comparant le nouveau médicament à l’interféron bêta-1a à haute dose (Rebif), sur lesquels se base l'autorisation.
Pour ce qui est des effets secondaires, rapportait la FDA en mars 2017, le médicament peut provoquer des réactions liées à la perfusion qui peuvent être graves. Ces réactions incluent, mais sans s'y limiter : démangeaisons cutanées, éruptions cutanées, urticaire, rougeur de la peau, basse pression sanguine, fièvre, fatigue, étourdissements, maux de tête, irritation de la gorge, essoufflement, enflure de la gorge, nausée et battements de cœur rapides.
En plus des réactions liées à la perfusion, l'effet secondaire le plus fréquent pour la forme récidivante était une infection des voies respiratoires supérieures et pour la forme progressive, les effets les plus fréquents étaient l'infection des voies respiratoires supérieures, l'infection cutanée et l'infection des voies respiratoires inférieures.
Ocrevus peut aussi augmenter le risque de tumeurs malignes, en particulier le cancer du sein, indique la FDA.
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Psychomédia avec sources : Roche, FDA.
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