Des mutations génétiques nouvelles ("de novo") sont impliquées dans au moins la moitié des cas de schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Nature Genetics. Une personne sur 10 atteinte de la maladie a un parent qui a la maladie. Cette nouvelle étude précise qu'un facteur génétique intervient même dans les cas où il n'y a pas d'antécédents familiaux.
Maria Karayiorgou et Bin Xu de l'Université Columbia (New York) ont, avec leurs collègues, analysé le génome de personnes atteintes de la maladie, ainsi que celui de leurs familles et de personnes de la population générale.
Les mutations de novo se sont avérées plus fréquentes chez les personnes atteintes de la maladie que chez les personnes de la population générale. Ils ont identifié 40 de ces mutations, toutes sur des gènes différents. Ces résultats suggèrent que plusieurs autres mutations restent à découvrir
"L'identification de ces mutations de novo dommageables a fondamentalement transformé notre compréhension des bases génétiques de la schizophrénie", dit Bin Xu.
Le nombre potentiellement élevé de mutations rend l'approche de la thérapie génique peu probable pour le traitement de la schizophrénie, indiquent les chercheurs.
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