Des chercheurs britanniques vont vérifier le lien entre les niveaux de vitamine D avant la naissance et la schizophrénie à partir d'échantillons sanguins de nouveaux-nés ayant développé la maladie tôt dans l'enfance.
« Indéniablement, un bas niveau de vitamine D chez la mère affecte la façon dont le cerveau se développe », dit Darryl Eyles, dirigeant l'équipe de chercheurs de l'Université de Queensland.
Au cours des 4 dernières années, l'équipe du professeur Eyles a pu montrer qu'un faible niveau de vitamine D chez des animaux avant la naissance amène des anomalies dans le cerveau similaires à celles observées chez les personnes schizophrènes.
Cette étude est possible grâce à une banque d'échantillons sanguins danoise qui recueille un échantillon de chaque nouveau-né depuis 1981 et tient un dossier médical pour chacun des échantillons. L'équipe analysera 2000 échantillons, dont 1000 de personnes ayant développé la maladie.
« Si nous établissons un lien, cela ne montrera pas qu'un faible niveau maternel de vitamine D implique qu'un enfant développera la maladie, mais plutôt que s'il a une vulnérabilité génétique, le manque de vitamine D pourrait être le déclencheur environnemental », explique le chercheur. « C'est la combinaison des gènes et de l'environnement qui déclenche la maladie », précise-t-il.
La schizophrénie est caractérisée par des perturbations du langage, de la pensée, de la perception, des activités sociales et de la volonté.
PsychoMédia avec source : Université de Queensland.