Nombreux sont ceux qui pensent de bonne foi faire attention, alors qu’ils jouent sans le savoir un rôle majeur dans la propagation du virus» car ils méconnaissent les mécanismes de la contagion COVID par aérosols, explique le Dr Dominique Dupagne sur son site Atoute.org.
« Ces aérosols sont constitués de fines particules en suspension dans l’air, porteuses de virus, qui peuvent persister longtemps dans un espace clos après avoir été émises par un sujet infecté, même s’il ne tousse pas.
»
« Il existe un consensus scientifique fort sur la responsabilité majeure des aérosols contaminants dans la transmission du SARS-CoV2
», rappelle l'auteur.
Il dresse une liste d'informations qui semblent « ne pas avoir été correctement assimilées
» :
«
Les aérosols émis en espace clos par les sujets infectés peuvent y persister très longtemps après leur départ, jusqu’à plusieurs heures.Le port d’un masque chirurgical n’est pas une sécurité suffisante si l’on “baigne” dans un volume d’air riche en aérosols infectants.
Respirer longtemps un air faiblement contaminé expose au même risque que respirer brièvement un air fortement contaminé.
Si l’on porte son masque 90 % du temps dans une pièce contaminée, on n’est pas protégé à 90 %, mais plutôt autour de 0 % !
Un sujet infecté qui parle ou qui chante émet beaucoup plus d’aérosols qu’un sujet infecté qui reste calme et muet.
Le renouvellement de l’air est un élément majeur de la protection contre les aérosols contaminants.
Les activités extérieures sont très peu contaminantes, même sans masque et en présence de sujets infectés, et elles doivent toujours être privilégiées.
Ouvrir une fenêtre dans une pièce est souvent insuffisant pour renouveler l’air correctement. »
Pour plus de détails sur chacun de ces points, voyez sur le site Atoute.org du Dr Dupagne : Ce qu’il faudrait que tout le monde sache sur les aérosols.
Pour plus d'informations sur la COVID-19, voyez les liens plus bas.
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