L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement (Anses) a actualisé, le 20 avril, son expertise sur la transmission potentielle du SARS-CoV-2, le coronavirus responsable de la COVID-19, par les animaux domestiques.
Le 2 mai, l'Institut Pasteur a rapporté dans un communiqué qu'un premier chat porteur du virus a été détecté en France.
« Des cas sporadiques de contamination d’animaux domestiques ont été décrits et des infections expérimentales ont permis de démontrer la réceptivité de quelques espèces animales au virus (furet, hamster et dans une moindre mesure le chat)
», indiquait l'Anses, le 20 avril.
« Les connaissances acquises sur le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, montrent que la voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux.
»
« Néanmoins, comme la structure génétique du virus indique une source originelle animale probable, l’Anses a été interrogée sur le rôle potentiel des animaux domestiques (animaux d’élevage et de compagnie) dans la transmission du virus.
»
Les conclusions du groupe d’experts indiquent que :
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les porcs et les volailles (poulets et canards) ne sont pas réceptifs au SARS-CoV-2, dans les conditions des deux essais conduits en Chine et en Allemagne ;
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les chiens s’avèrent peu réceptifs au virus dans les conditions expérimentales de l’unique étude publiée par des chercheurs chinois ;
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les jeunes chats sont réceptifs au virus, sur la base des résultats de l’unique essai expérimental disponible. Cet essai a identifié des lésions au niveau de l’appareil respiratoire consécutives à l’infection chez un jeune chat infecté et la transmission du virus à un des chats contacts (chat évoluant dans la même enceinte mais sans contact direct avec le chat infecté) ;
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le furet, dans les trois études expérimentales publiées, est réceptif au virus et développe des signes cliniques et des lésions au niveau de l’appareil respiratoire consécutives à l’infection, ainsi qu’une transmission avérée du virus aux furets contacts. Il en va de même pour le hamster.
« De rares cas de contamination et/ou d’infection naturelle des animaux de compagnie par le SARS-CoV-2, suite à des contacts étroits avec leurs propriétaires eux-mêmes atteints du Covid-19, ont été rapportés. Ces cas restent sporadiques et isolés au regard de la forte circulation du virus chez l’Homme et de l’ampleur de la pandémie actuelle.
»
« En conclusion, dans le contexte actuel et au vu des informations disponibles, l’Anses considère qu’il n'existe actuellement aucune preuve que les animaux domestiques (animaux d’élevage et de compagnie) jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2. De plus, aucun cas de contamination de l’Homme par un animal de compagnie n’a été à ce jour rapporté.
»
« Néanmoins, l’Anses rappelle la nécessité de préserver les animaux de compagnie d’un contact étroit avec les personnes malades et d’appliquer les mesures d’hygiène de base lors du contact avec un animal domestique en se lavant les mains avant et après l’avoir caressé, après le changement de sa litière, et d’appliquer les “gestes barrière” dans toute situation.
»
Également, sur le site de l'Institut Pasteur : Premier chat détecté porteur du sars-cov-2 en france.
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Psychomédia avec source : Anses.
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