Pour les deux épisodes de canicule de juin et de juillet en France, 1 435 décès en excès ont été recensés, soit 567 lors de la première et 868 lors de la deuxième, selon les premiers chiffres publiés par Santé publique France dans un communiqué le 8 septembre.
Ce qui représente une augmentation de 9,1 % par rapport aux moyennes normales au cours de ces périodes.
C’est dix fois moins de décès que la canicule de 2003.
Près des deux tiers des décès sont survenus chez les personnes de plus de 75 ans, mais des personnes jeunes ont aussi été touchées.
Le communiqué détaille :
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Les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées (974 décès), mais toutes les classes d’âge sont impactées. Les 15-44 ans enregistrent une surmortalité plus importante lors de la première vague de chaleur (17,4 %), tandis que les 65-74 ans ont davantage été victimes de la seconde vague (16,4 %).4 départements (Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Hérault, Gard) ont été placés en vigilance rouge lors de la première canicule, puis 20 départements dans le nord du pays (Régions Hauts de France, Ile de France et leurs départements limitrophes) lors de la deuxième canicule, soit respectivement 7 % et 35 % de la population française métropolitaine, une première depuis 2003. Ces départements sont particulièrement victimes de la surmortalité : elle y est 50 % plus élevée que dans les autres.
Par ailleurs, 10 personnes (8 lors du premier épisode et 2 lors du second) sont décédées sur leur lieu de travail, en lien avec la chaleur. Tous sont des hommes, dont la majorité travaillait en extérieur. »
« La surmortalité observée lors des épisodes caniculaires de 2015 et 2018 était respectivement de 10,1 % et 15 %. Cette comparaison est à interpréter avec précaution en raison des caractéristiques différentes de ces épisodes.
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« Ainsi, malgré des caractéristiques exceptionnelles, les épisodes de canicule inédits que la France a connus cet été ont eu un impact sanitaire modéré en ce qui concerne les chiffres de surmortalité. Agnès Buzyn souligne que les efforts de prévention montrent ainsi leur efficacité. Ils doivent être poursuivis pour toutes les classes d’âges et intensifiés en cas de vigilance rouge avec la nécessité alors de protéger l’ensemble de la population.
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Psychomédia avec source : Santé publique France.
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