La Haute autorité française de santé (HAS) a ouvert, le 24 avril, une consultation publique dans le cadre de son évaluation de la cryolipolyse à visée esthétique.
« La cryolipolyse (destruction des adipocytes par le froid), apparue à la fin des années 2000, est une technique visant à réduire les graisses sous-cutanées dans des zones d’accumulation (abdomen, cuisses, flancs, bras, sous-menton, pectoraux…).
»
« Il s’agit d’une technique externe, c’est-à-dire non invasive (sans chirurgie, sans aiguille, ni anesthésie) et d’exécution rapide (45 à 60 minutes). Plusieurs appareils de cryolipolyse sont disponibles en France où cette technique est largement implantée et réalisée par des médecins et des professionnels de l'esthétique et du bien-être.
»
A la suite de signalements d’effets indésirables tels des brûlures graves, le ministère de la Santé a saisi la HAS pour rendre un avis sur les risques qu’elle représente.
Cette évaluation de la HAS fait suite à un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Anses) de décembre 2016.
La HAS a élaboré un projet de rapport appréciant la dangerosité de la cryolipolyse à visée esthétique à partir de l’analyse critique de données émanant de différentes sources, en France et à l’étranger : littérature scientifique, bases publiques dédiées à la vigilance, données des compagnies d’assurance...
Avant de finaliser son évaluation, elle soumet, jusqu’au 28 mai, son projet de rapport à une consultation publique.
Rapport provisoire sur le site de la HAS : Évaluation de la cryolipolyse à visée
esthétique.
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Psychomédia avec source : HAS.
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