Une certaine proportion des tiques qui transmettent la bactérie Borrelia burgdorfii causant la maladie de Lyme porte aussi le virus de Powassan, selon une étude menée par l'équipe de la Dre Konstance K. Knox du Wisconsin Viral Research Group dans l'État américain du Wisconsin.
L'étude a été publiée dans la revue Vector Borne and Zoonotic Diseases (VBZD) en juillet 2017.
Ce qui pourrait expliquer, du moins dans une certaine proportion des cas, le développement de la « maladie de Lyme chronique » qui se développe chez des personnes dont la maladie a été qui traitée par antibiotique. (Les antibiotiques traitent les infections bactériennes, mais pas les infections virales.)
Le virus de Powassan est une cause émergente de maladie arbovirale neuroinvasive dans le Midwest américain, rapporte la chercheure. Une étude publiée en 2014 a suggéré que 3 % des résidents de l'Ontario (Canada) ont été exposés au virus, rapporte-t-elle également.
5 % des tiques Ixoides scapularis au Wisconsin transportaient à la fois la bactérie de la maladie de Lyme et le virus Powassan. Dans un certain secteur, 4 tiques sur 8 porteuses du virus portaient aussi la bactérie.
Ces résultats montrent que certaines personnes doivent être co-infectées par la bactérie (maladie de Lyme) et le virus (maladie virale).
La chercheure étudie actuellement l'incidence de la bactérie de la maladie de Lyme, du virus de Powassan et d'autres pathogènes transmis par les insectes chez les patients atteints du syndrome de fatigue chronique du Daniel L. Peterson dont Psychomédia a rapporté plusieurs études, rapporte le blogueur spécialisé Cort Johnson sur le site de la Simmaron Research. Le syndrome de fatigue chronique apparaît en effet souvent suite à une infection.
Pour plus d'informations sur la maladie de Lyme et le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : VBZD, Simmaron Research.
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