Dans un communiqué daté du 21 juillet, le premier syndicat de médecins généralistes libéraux, MG France, dénonce les méthodes de contrôle des prescriptions d'arrêts de travail de l'Assurance maladie.
Les médecins généralistes, estime-t-il, « sont la cible d’un harcèlement croissant de la part de l’assurance maladie
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Les méthodes de « contrôle » de l'assurance maladie, dénoncent-ils, « ne s’intéressent ni aux motifs ni même au fait que ces arrêts sont parfois déjà validés par le médecin-conseil pour les arrêts de longue durée (cancer, dépression sévère...). Seul le nombre total de jours d’arrêt prescrits par le médecin intéresse l’assurance maladie, dès lors qu’il déroge à des moyennes statistiques.
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« Depuis des mois les procédures se multiplient en région, rajoutant à l’épuisement professionnel des médecins un sentiment profond d’injustice dans un contexte professionnel difficile, comme en témoignent les projections démographiques.
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MG France souligne l’absurdité de procédures qui pourraient inciter les médecins concernés à renvoyer vers leurs confrères des patients atteints de pathologies lourdes pour alléger leurs statistiques.MG France demande avec force que les pouvoirs publics tranchent : soit ils continuent à demander aux médecins de gérer cet acquis social et les délivrent de cette pression injuste, soit ils décident de confier cette tâche aux médecins-conseils des caisses.
En l'absence de décision formelle, MG France proposera aux médecins de se protéger en demandant systématiquement au médecin-conseil d’examiner chaque patient dès lors que la durée d'un arrêt excède une semaine. »
L'Assurance maladie, qui a pour objectif d’économiser 100 millions d'euros sur les indemnités journalières en 2018, a renforcé en 2015 « l'accompagnement » des médecins prescrivant beaucoup d'arrêts par rapport à leurs confères locaux, via des entretiens avec les médecins-conseil, rapporte Europe 1.
Plus de 16 000 généralistes ont ainsi été « accompagnés ». En 2015, des procédures de mise sous objectif, voire de mise sous accord préalable (MSAP, l'arrêt de travail doit être validé par la Sécu) concernaient environ 500 médecins, selon l'Assurance maladie.
En 2015, 7,9 millions d'arrêts ont été remboursés dont 6,9 millions au titre de la maladie pour un montant de près de 9 milliards d'euros.
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Psychomédia avec sources : MG France, Europe 1.
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